Une pompe à chaleur géothermique peut être réalisée avec des capteurs plats ou avec un forage.
Comme chez moi aucun forage n’est autorisé (zone karstique), seul le capteur plat était possible, et cela aussi seulement sous conditions, avec un accompagnement géologique, etc.
Je ne peux malheureusement pas encore te faire part d’expériences, car nous ne coulerons la dalle que la semaine prochaine.
Mais je me suis beaucoup penché sur le sujet. Des températures négatives sévères sont souvent mentionnées, mais ne posent pas de problème.
Je prends comme référence ma pompe, la Logatherm WPL 8 AR. Elle fonctionne jusqu’à -20 degrés T ext et délivre encore près de 6 kW à cette température. S’y ajoute la résistance électrique de 9 kW (bivalent, mais seulement 6 kW utilisables), ce qui donne une puissance thermique réelle de 12 kW à -20 degrés.
Il fait extrêmement rarement plus froid que -20 degrés. J’ai analysé les données météorologiques historiques du DWD à ce sujet. Au cours des 67 dernières années, la température minimale journalière est descendue en dessous de -20 degrés lors de 59 jours. Ce n’est toujours pas un problème, même si la pompe à chaleur chute de 12 kW à 9 kW pendant environ 3 heures la nuit. Et seulement pendant 2 jours en 67 ans, la moyenne journalière est descendue en dessous de -20 degrés.
Nous sommes à 550 m d’altitude, dans une région considérée comme froide et neigeuse.
De plus, à ces températures très basses, il y a en général un ciel dégagé. C’est-à-dire qu’il y a aussi des gains solaires le jour, qui ne sont pas négligeables. Lors d’une détermination de la charge thermique, ceux-ci ne sont pas pris en compte, mais en réalité, ils existent.