Je l'ai confrontée à mon "analyse de risque".
Qui, selon moi, est également "juste" (car une rupture n'est pas menaçante), et donc compréhensible. Mon autre résultat provient d’un autre "calcul" : avec l’aluminium, je prévois un point de remplacement principalement motivé par l’esthétique après quarante ans, avec le plastique après quinze. Et de ce point de vue, je considère comme une arrogance démesurée de prendre seulement vingt pour cent de moins pour un cycle de remplacement presque trois fois plus court.
Une autre grande différence entre la mienne et la majorité des opinions est que je ne pars pas de l’idée utopique de pouvoir garder une maison éternellement, voire de la transmettre en héritage. On peut se retrouver face à l’alternative de déménager ou de stagner dans sa carrière ; ou un divorce réorganise les finances, ou autre chose du genre. C’est pourquoi j’évalue la valeur d’une maison toujours sous l’angle de pouvoir la mettre sur le marché à tout moment. Et là, des fenêtres qui semblent "bon marché" sont aussi efficaces contre le home staging que des carreaux de carrelage qui, bien que de qualité, ont malheureusement un style des années 80.
Les fenêtres en aluminium et en plastique ciblent différents types d’acheteurs avec des définitions différentes de la "sensibilité au prix". Peu de fabricants vont intégrer un mécanisme de glissement "premium" dans un produit "économique" — on économise surtout sur les pièces invisibles. C’est pourquoi je recommande en aluminium aux constructeurs, même ceux qui préfèrent habituellement la définition de la sensibilité au prix de la faction plastique, pour les éléments grands et lourds (il n’y a rien à perdre avec la fenêtre des WC invités).
L’impression de qualité visuelle a enfin un poids très différent selon qu’il s’agisse d’une maison "architecte" ou d’une maison d’un étage et demi "avec charme". Pour une Dacia, je ne pense pas non plus aux sièges en cuir :-)