Quand je pense à l’augmentation des taux de cancer et de burnout, cela ne concerne pas seulement la population qui travaille physiquement, mais aussi les salariés exerçant une activité intellectuelle.
Dans ces cas, une pension pour incapacité de travail serait cependant assez longue à obtenir.
La BU est de loin plus susceptible d’être obligée de verser des prestations, surtout si la référence à une autre profession est exclue.
La BU privée n’est pas prise en compte pour la pension d’invalidité.
Source Rentenbescheid24
Je ne l’ai pas écrit non plus. C’est plutôt l’inverse. En cas de prestation,
la BU légale doit d’abord payer, puis
la BU privée. Et comme on ne peut pas être mieux indemnisé avec les prestations des deux assurances qu’avec le revenu net précédent (interdiction de surassurance), il se peut que la BU privée ne verse pas la prestation assurée en totalité.
Bien sûr, il y a des cas où la BU légale n’a pas à verser de prestations. Dans mon cas, par exemple, elle ne doit intervenir qu’en cas d’incapacité professionnelle totale, pas en cas d’incapacité partielle. La BU privée doit intervenir même en cas d’incapacité partielle, c’est-à-dire si je peux exercer mon métier seulement 3 heures par jour au lieu des 8 heures habituelles.
Et je sais très bien ce qu’est une mise en référence abstraite.
Voici un petit extrait de la brochure Frauenfinanzdienst « Assurance incapacité professionnelle : flexible, abordable, fiable » :
« 4. Respecter l’interdiction de surassurance : puisque l’assurance incapacité professionnelle privée est une assurance de somme (comme pour l’indemnité journalière maladie), la couverture ne doit pas dépasser le montant des revenus. Il existe une interdiction de surassurance. Dès la demande, l’adéquation financière est examinée. Si quelqu’un s’assure trop haut par ignorance ou par calcul, en cas de sinistre seulement le maximum autorisé ou convenu selon les conditions sera versé. Les cotisations trop versées ne seront pas remboursées, sauf en cas d’augmentation automatique (dynamique). La plupart des assureurs incapacité professionnelle acceptent une rente maximale de deux tiers à 80 % du revenu net ou des bénéfices (moyenne des trois dernières années). Certains assureurs couvrent aussi plus (jusqu’à 100 %) ou moins (2/3 du net) ou adaptent les limites selon le revenu.
S’il existe déjà d’autres droits acquis issus de pensions d’invalidité professionnelle ou d’incapacité de travail ou de caisses de retraite, ceux-ci seront – souvent avec des quotités différentes – pris en compte. Si le revenu diminue ultérieurement, le droit à la rente jugée adéquate au moment de la demande reste en vigueur. Il existe des règles spéciales pour les créateurs d’entreprise, ainsi que pour les élèves et étudiants, apprentis et débutants dans la vie professionnelle. »