Bauexperte
17.03.2014 16:30:33
- #1
Un bonjour amical à tous,
je publie ici pour les utilisateurs la jurisprudence actuellement en vigueur en matière de taxe sur les mutations immobilières. Cette liste est visible au début - dans le forum correspondant - et y est « conservée ».
Tendances actuelles en matière de taxe sur les mutations immobilières
Deux aspects méritent une mention particulière ici :
L’arrêt de la CJUE confirme la tendance croissante à soumettre l’ensemble de l’objet à la taxe sur les mutations immobilières. Partant de la jurisprudence renforcée par le BFH (par ex. arrêt du 23.8.2006, II R 42/04, BFH/NV 2007 p. 760 et décision du 2.4.2009, II B 157/08, BFH/NV 2009 p. 1146), les services fiscaux prennent de plus en plus en compte la valeur de la contrepartie selon § 9 al. 1 n° 1 de la loi sur la taxe sur les mutations immobilières, comprenant le terrain et le bâtiment construit ensuite : il y a donc une imposition croissante de l’ouvrage clé en main.
Un traitement séparé et donc une imposition uniquement sur le terrain n’est _plus envisageable_ que lorsque le nouvel acquéreur cherche lui-même une entreprise de construction appropriée et qu’il n’existe aucun lien avec le vendeur du terrain.
En raison de la base d’imposition de plus en plus large, il n’est guère surprenant que l’administration se procure elle-même des preuves justifiant l’acquisition de l’objet fini. Aucun autre dossier n’est plus transparent pour les services fiscaux que l’acquisition d’un bien immobilier en Allemagne :
Note pratique :
Le BFH (décision du 27.5.2009, II R 64/08) doute de la constitutionnalité des transmissions immobilières pour lesquelles la taxe n’est pas calculée sur la base de la contrepartie, mais selon § 8 al. 2 n° 3 de la loi sur la taxe sur les mutations immobilières sur la base de la valeur fiscale. En effet, la directive du BVerfG relative aux droits de succession visant à évaluer tous les types de patrimoine à leur valeur marchande n’a pas été mise en œuvre ici.
Cordialement, expert en construction
je publie ici pour les utilisateurs la jurisprudence actuellement en vigueur en matière de taxe sur les mutations immobilières. Cette liste est visible au début - dans le forum correspondant - et y est « conservée ».
Tendances actuelles en matière de taxe sur les mutations immobilières
Deux aspects méritent une mention particulière ici :
[*]Les différents Länder peuvent déterminer eux-mêmes le tarif grâce à la loi d’accompagnement de la réforme du fédéralisme.
[*]Le fisc allemand peut également exiger la taxe sur les mutations immobilières sur les coûts de production, même si le terrain a été acquis auparavant en régie propre (CJUE, arrêt du 27.11.2008, C - 156/08). En effet, la charge fiscale des constructeurs avec la taxe sur les mutations immobilières et la TVA ne contrevient pas au droit de l’UE. L’Allemagne n’est pas empêchée d’inclure dans la base d’imposition de la taxe sur les mutations immobilières les prestations de construction futures lors de l’acquisition d’un terrain encore non bâti et, ce faisant, d’imposer une opération avec des taxes supplémentaires.
L’arrêt de la CJUE confirme la tendance croissante à soumettre l’ensemble de l’objet à la taxe sur les mutations immobilières. Partant de la jurisprudence renforcée par le BFH (par ex. arrêt du 23.8.2006, II R 42/04, BFH/NV 2007 p. 760 et décision du 2.4.2009, II B 157/08, BFH/NV 2009 p. 1146), les services fiscaux prennent de plus en plus en compte la valeur de la contrepartie selon § 9 al. 1 n° 1 de la loi sur la taxe sur les mutations immobilières, comprenant le terrain et le bâtiment construit ensuite : il y a donc une imposition croissante de l’ouvrage clé en main.
Un traitement séparé et donc une imposition uniquement sur le terrain n’est _plus envisageable_ que lorsque le nouvel acquéreur cherche lui-même une entreprise de construction appropriée et qu’il n’existe aucun lien avec le vendeur du terrain.
En raison de la base d’imposition de plus en plus large, il n’est guère surprenant que l’administration se procure elle-même des preuves justifiant l’acquisition de l’objet fini. Aucun autre dossier n’est plus transparent pour les services fiscaux que l’acquisition d’un bien immobilier en Allemagne :
[*]Les notaires doivent déclarer le contrat d’achat du terrain selon § 18 de la loi sur la taxe sur les mutations immobilières.
[*]Les parties contractantes en qualité de redevables fiscales doivent déclarer le contenu de leurs accords non notariés dans un délai de 2 semaines (§ 19 loi sur la taxe sur les mutations immobilières).
[*]L’administration fiscale obtient des indices prouvant une base d’imposition sur l’ensemble de l’objet. À cet effet, elle exige de l’acquéreur de terrains non bâtis dans des zones à bâtir ou en cas d’indices sur une intention de construction, à un stade précoce, des informations sur le projet prévu via le formulaire „816/9 Demande d’information sur la construction”.
[*]Les informations issues des annonces dans la presse locale ou des panneaux de chantier sont collectées afin de vérifier s’il est prévu une vente conjointe plus la construction.
[*]Les informations reçues automatiquement permettent de tirer des conclusions financières sur les revenus de l’ancien propriétaire et de l’acquéreur. Par conséquent, des notes de contrôle sont généralement établies à partir des déclarations transmises par les notaires aux services d’imposition dès lors que les montants atteignent 125 000 EUR.
[*]En cas de transactions immobilières avec participation d’une société étrangère en tant qu’acquéreur ou vendeur, l’avis de cession soumis est immédiatement transmis avec une copie du contrat immobilier à l’administration fiscale compétente pour l’imposition des revenus de la société étrangère.
Note pratique :
Le BFH (décision du 27.5.2009, II R 64/08) doute de la constitutionnalité des transmissions immobilières pour lesquelles la taxe n’est pas calculée sur la base de la contrepartie, mais selon § 8 al. 2 n° 3 de la loi sur la taxe sur les mutations immobilières sur la base de la valeur fiscale. En effet, la directive du BVerfG relative aux droits de succession visant à évaluer tous les types de patrimoine à leur valeur marchande n’a pas été mise en œuvre ici.
Cordialement, expert en construction