Dans quelle mesure prenez-vous en compte le logement pour les personnes âgées lors de la construction ?

  • Erstellt am 12.08.2016 21:10:03

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17.08.2016 18:30:28
  • #1
Cela ne coûte pas non plus une fortune de rendre les portes un peu plus larges au rez-de-chaussée (c’est aussi plus esthétique) ou d’installer une douche à l’italienne dans les toilettes d’invités un peu plus grandes (qui peuvent aussi être utilisées par les invités)...
 

DG

17.08.2016 20:42:55
  • #2


Pourquoi être aussi négatif ? Même si l'on voulait attribuer aux maîtres d'ouvrage une certaine cécité opérationnelle pendant la phase de décision/mise en œuvre, on ne devient pas fou pendant 100 ans juste parce qu'on construit ou achète une maison.

Et quand on regarde combien d'utilisateurs posent ici des questions sur la valeur, le financement, etc., cet argument est également difficile à comprendre. De plus, tu es toi-même un contre-exemple à ta thèse, car vous avez déjà reconnu les besoins changeants :



Si tu/vous le remarquez, alors à peu près tous les autres maîtres d'ouvrage aussi, non ? ;)

Cordialement
Dirk Grafe
 

Alex85

17.08.2016 20:56:36
  • #3


Ce fil montre au contraire le contraire. ;)
Je le dis sans jugement.

Personne n’a besoin d’être « éclairé » ici. Il y a manifestement différentes opinions à ce sujet. J’ai exprimé la mienne, tu as exprimé la tienne – plusieurs fois. D’où ma remarque que c’est une perte de temps.

Les maisons sont construites par conviction, pas à cause des faits !
Les exceptions confirment la règle, mais c’est l’impression que j’ai dans ce fil et aussi généralement sur le forum.

Et je trouve ça correct. Il le faut, car je fais moi-même partie de la faction qui ne considère pas une maison individuelle comme la meilleure option pour la sécurité à la retraite ou la constitution d’un patrimoine, et je veux quand même en construire une ;)
 

DG

18.08.2016 00:16:21
  • #4


Je vois les choses différemment – j’espère sans être un donneur de leçons – car ce développement est relativement récent, mais aussi lié à l’évolution de la société. Les baby-boomers partent à la retraite environ à partir d’aujourd’hui et ce jusqu’à dans 20 ans. Dans 20 ans supplémentaires, ils seront « partis », toutefois, en raison des meilleures conditions de vie, il y a une stagnation chez les plus de 60 ans, qui se maintiendra ainsi encore pour environ 30 ans.

Les générations suivantes sont nettement moins nombreuses, d’où soit un excédent de biens immobiliers, soit la nécessité (et cela se produit déjà) de réfléchir à une réutilisation des secteurs existants. Certaines communes, par exemple, ne reçoivent plus de nouveaux terrains pour des zones de construction, car les autorités régionales leur indiquent que la demande n’est pas là ou qu’elle va diminuer à l’avenir et/ou peut être compensée par une réutilisation ou densification – cela aurait été impensable il y a 30-40 ans.

Ainsi – et beaucoup de futurs constructeurs le reconnaissent déjà – construire n’est plus forcément seulement une question de « construire par conviction », mais en fait aussi déjà une question de « où puis-je encore obtenir un terrain à bâtir, si je veux construire ? ».

De plus, les exigences quant à la taille du terrain diminuent facilement jusqu’à la moitié de ce qui était standard il y a 30-40 ans, ce qui rend la densification/la réutilisation dans les zones intérieures attractive.

Voilà – et de cette description (que j’espère aussi neutre que possible) je trouve très intéressant d’observer comment cela va évoluer. En Allemagne dans l’ensemble (où il y a effectivement très peu de régions avec des prévisions de croissance durable), mais aussi localement.

Que cela ne soit pas encore une opinion courante – peu importe. Je sais très bien que beaucoup pensent et agissent encore dans le courant jusqu’ici « correct ». Mais je considère aussi qu’il est faux de ne pas informer sur les changements uniquement pour cette raison.

Cordialement,
Dirk Grafe
 

Grym

18.08.2016 00:48:35
  • #5

Comme je l’ai dit, cela varie énormément selon les régions. Par exemple, en Saxe, Leipzig et Dresde avec leurs périphéries connaissent une croissance vraiment extrême, de petites villes comme Chemnitz/Zwickau et Görlitz se maintiennent assez bien, et dans toutes les autres zones, tout le monde qui le peut part. Dans ces deux grandes villes, il y a un manque extrême de logements, même dans les environs. Ce mécanisme s’est considérablement accéléré ces dernières années. Les villes ne suivent pas la construction de logements. Les terrains pour maisons individuelles se font extrêmement rares et partent immédiatement (nouvelles zones à bâtir). Les places en crèche se font rares, les écoles primaires se font rares et on agrandit maintenant largement les lycées par précaution.

Exemple Leipzig, début 2012 : 510 000 habitants, plus de 570 000 au premier trimestre 2016. Soit 60 000 habitants en plus d’un coup.

Exemple de densification : plus difficile que prévu. Bien sûr, chacun calcule encore une fois combien de friches il y a en ville, mais quand on regarde ces endroits : à côté de la voie ferrée ; sous la ligne électrique ; en plein parc industriel ; juste à côté d’un grand parking avec des conteneurs pour déchets recyclables ; juste à côté d’une école primaire ou de la cour de récréation de l’école primaire. Nous avions auparavant examiné plusieurs parcelles communales isolées et elles étaient toutes pourries.

Edit : il existe de nombreuses études, Google aide sûrement, qui montrent une médiane de patrimoine beaucoup plus élevée chez les propriétaires par rapport aux locataires. Pourquoi, c’est discutable, mais avoir remboursé un patrimoine de plusieurs centaines de milliers est rare chez un locataire qui épargne ainsi sur son compte de dépôt. Et comme je l’ai dit, si l’emplacement est à peu près correct, alors une maison de 160-200 m² avec jardin entretenu, terrasse, place de parking et en bon emplacement représente bien quelques centaines de milliers.
 
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