Terrain près de l'autoroute - est-ce que ça vaut le coup ?

Nous habitons à l'ouest de l'A9, à vol d'oiseau à 384 m (j'ai mesuré) de distance. Il y a bien une digue anti-bruit, mais j'ai l'impression que ça "déborde" par-dessus. (quand on se tient environ 100 m avant la digue anti-bruit, on n'entend rien du tout)

Entre nous et l'autoroute, il y a un habitat villageois (donc peu dense) et de grands arbres.

Avec un vent d'est, on entend très fort l'autoroute (peu importe si le temps est humide ou sec), avec d'autres directions de vent ce n'est pas aussi fort (donc du sud ou du nord - l'autoroute fait un léger détour autour de notre village)
Quand il n'y a pas de vent, on entend faiblement le bruit de fond.

Ah oui : à 2 km plus au sud se trouve un pont autoroutier en vallée. Avec un vent du sud (et peut-être est-ce aussi dû à l'humidité de l'air), on entend parfois ce "cliquetis" que mentionnait un précédent intervenant.

Nous avons bien construit une maison ici, c'est supportable, mais je ne pense pas que j'achèterais un terrain comme ça, s'il y avait quelque chose de "mieux".

Je suis simplement né dans ce village, la maison familiale existe depuis 1806, l'autoroute est arrivée dans les années 30 du siècle dernier, c'est pourquoi nous avons construit ici (le terrain était gratuit).

Ma femme a habité pendant des années à 300 m de l’A6.
Quand je lui rendais visite, c’est toujours le bruit de l’autoroute qui me frappait immédiatement. Et ce n’était malheureusement pas un simple bruit monotone d’autoroute, mais on pouvait distinguer chaque camion, chaque moto et même chaque bolide puissant. Il se peut qu’on s’y habitue avec le temps, mais on finit bien par s’habituer à la douleur aussi, pourtant elle est toujours là.
Il y a aussi les ornières éventuelles et autres désagréments. Je ne voudrais pas construire près de l’autoroute. Sur ce point, je suis d’accord avec les précédents intervenants : c’est encore pire au bord d’une route principale très fréquentée.

Donc l’autoroute serait pour moi aussi un KO. Ma grand-mère vivait dans un village. L’autoroute était à environ 3-4 km. Entre les deux, des champs. Pas de murs anti-bruit et on entendait nettement l’autoroute. Surtout après 1990, quand l’autoroute a été rénovée et qu’il n’y avait plus de limitation de vitesse. Je sais que dans les métropoles ou régions densément peuplées, c’est inévitable, mais là je ne voudrais plus y habiter en permanence – et cela bien que j’aie grandi à Berlin et Hambourg et que mes autres lieux de résidence aient toujours compté au moins 150 000 habitants. Chaque fois que je suis à Hambourg ou à Berlin, je réalise à nouveau à quel point les villes sont bruyantes.

Je me souviens, « Madame Krüger, vous habitez depuis six ans près de l’autoroute, y a-t-il des séquelles ? ». « Non, non, non… »
(Qui ne le connaît pas ? :D )