Reste la question n° 2 - Y a-t-il ici un "gagnant" ?
Qu’en est-il de la longévité, au sens de "laisser quelque chose aux petits-enfants" (s’il y en avait un jour) ?
Ou faut-il comprendre cette omission consciente de la réponse comme suit :
Longévité, isolation, insonorisation sont si similaires pour les deux matériaux que le choix de la pierre/brique souhaitée ne devrait pas déterminer le prestataire à choisir, on ne devrait donc pas se limiter dans le choix de l’entreprise de construction simplement parce que l’un préfère construire avec du béton cellulaire au lieu de la brique ou inversement ?
En effet, j’avais consciemment passé cette question sous silence – ici, à environ 40 km en diagonal, une multitude de maisons ont été englouties et emportées avant même la transmission par héritage – donc tu n’as pas à te faire de souci pour huit cents ans avec l’une ou neuf cents avec l’autre pierre sans catastrophe d’inondation – les maisons à colombages tiennent facilement douze cents ans.
Tu ne pourras pas construire selon la réglementation d'économie d'énergie uniquement avec du béton cellulaire sans isolation thermique par l'extérieur, ainsi nous revenons ici à la question capitale, celle de la religion que tu souhaites adopter. Dans le spectre monolithique, le monde me paraît maîtrisable. Seuls les briques alvéolées non remplies me font un peu moins résister aux "prêcheurs de haine" :)
Je retiens déjà de ne pas être aussi borné, surtout quand on n’y connaît rien soi-même !
On peut se marquer un but contre son camp inoubliable si l’on pousse un entrepreneur à utiliser une pierre qui lui est inhabituelle. De même, je ne tenterais jamais de convaincre un entrepreneur de construire ni sans, ni avec l’ITE. Il en va de même pour les murs intérieurs entre maçonnerie et construction légère.
Ceterum censeo, les épaisseurs des murs comme ceux des murailles de château sont des bêtises. Celui qui considère la construction du mur comme une règle de trois, où tout peut être monolithique, et qui veut ensuite, suivant l’oracle de son calculateur de coefficient de transmission thermique, des murs en béton de quatre-vingt-treize centimètres, a, à mon avis, plus d’un tour dans son sac.