Achète-toi une Alexa ! Ce n’est pas le prix pour « un tel Smart Home », mais le prix pour une solution bricolée de jouet, quand on n’a apparemment aucune idée des ordinateurs et logiciels actuels (qu’est-ce que tu programmes ?). Si tu veux rester avec ioBroker, je te conseillerais vraiment de commencer avec un Raspberry, l’image adaptée et les divers bons tutoriels Youtube, par exemple ceux de Matthias Kleine. Ensuite, tu peux le faire fonctionner en à peine une heure et t’entraîner, même si tu n’as que des connaissances rudimentaires en Linux.
Rien que sur le sujet « un tel Smart Home », je pourrais à nouveau m’étendre pendant des heures. Heureusement, on m’a offert un cours de pleine conscience à Noël :)
Nous avons déjà Alexa. Plus tard, je veux simplement l’utiliser comme interface d’entrée, mais sans y programmer de routines.
Je programme actuellement des bases de données dans MS Access ainsi que des automatisations pour Excel et Word. Donc du VBA. Et oui, je sais que pour beaucoup ce n’est pas un vrai langage de programmation, mais je peux l’utiliser à 100 % directement pour mon travail. Et oui, j’ai aussi de l’expérience avec d’autres langages.
Je consomme bien les chaînes évoquées. Mais de plus en plus souvent, les vidéos ou tutoriels sont obsolètes. Par exemple, hier j’ai configuré mon Raspberry Pi 2 avec l’image ioBroker. Je n’ai pas pu utiliser tout de suite mon stick zigbee (conbee2) avec l’adaptateur « deconz ». J’ai dû installer le logiciel additionnel. Dans les tutoriels, il est écrit : « Le logiciel se lance via le menu… ». Pas pratique quand on veut utiliser un Pi « headless ». Il a fallu faire des recherches supplémentaires pour lancer le logiciel sans GUI. Il semble pourtant que cela ne dérange personne dans la communauté « bricolage » que ce point ne soit pas mentionné.
« Smart Home » est pourtant le terme générique. Dans mon cas, il s’agit d’abord d’apprendre à connaître les actionneurs et de construire la base.
Tu me parles là, c’est pareil pour beaucoup de sujets techniques liés à l’informatique. Et pourtant j’ai la trentaine bien entamée.
Dans le monde du logiciel, de plus en plus vite, on assemble des composants à moitié finis. Ce que tu vois est le résultat. Cela ne va pas changer dans un futur proche, ça va empirer. Beaucoup d’applications « modernes » ne sont en fait que des sites web, qui tournent dans un Chrome allégé. Si tu veux les développer ou les compiler toi-même, des centaines voire des milliers (!) de dépendances sont téléchargées. Horrible. Et non, toute cette merde des conteneurs n’améliore rien.
Je n’ai malheureusement pas de solution pour toi. Souvent, il n’y a que l’alcool et la persévérance qui aident. Quand on a réussi et enfin compris les mécanismes nécessaires, il faut tout reconstruire à partir de zéro. C’est important pour que les 30 conseils bricolages inutiles trouvés sur Internet ne soient plus dans la configuration et qu’aucune mise à jour dans trois mois ne casse tout.
Et il faut déjà penser à demain. Par exemple, il y a quelques années, j’ai installé un NAS qui peut gérer des machines virtuelles (OMV). Il fait tourner notamment un Windows avec un DMS. Avec mon scanner de documents, je numérise mes papiers et je les déplace ensuite dans le DMS. C’est une affaire délicate. Le système n’est pas connecté à Internet et le logiciel qu’il fait tourner est « obsolète », mais ça marche. Seul le matériel pourrait éventuellement devoir être remplacé un jour.
Pour tous les enregistrements et mots de passe, il existe des gestionnaires de mots de passe ou le navigateur, c’est parfois vraiment fatigant. Mais c’est pire encore quand on n’a rien de « smart et universel ». Alors on est vraiment dépendant des applications des fabricants, en permanence. Alors il faut s’inscrire une fois et ensuite en principe jamais plus.
J’ai déjà un gestionnaire de mots de passe – sans cela, je serais perdu. Il fonctionne dans un container chiffré.