ypg
27.09.2025 21:54:28
- #1
"Éuphorie" je trouve d'ailleurs dans la plupart des cas comme un conseiller plutôt mauvais.
Tu as bien dit ça, et pas seulement ça !
Je suis aussi souvent euphorique quand je dessine ici des maisons d’autres personnes ou que je planifie des plans. Je le fais pour les autres, mais évidemment je vois aussi un certain avantage pour moi-même, que j’aurais lors d’une nouvelle construction.
Mais je n’ai pas l’intention de construire à nouveau – je préfère plutôt m’installer plus près de la ville dans un grand appartement, que ce soit en location ou en achat.
Ce que j’ai écrit plus haut, c’était avant de lire le message #20.
Nous avons d’abord eu une maison en rangée, puis une maison mitoyenne, puis la maison actuelle. Nous avons vécu 6 ans dans la maison mitoyenne.
C’est une utilisation assez instable des maisons sur une courte période. Toujours une amélioration par une forme de logement plus indépendante, mais « anormalement notable » sur une courte durée. Je veux seulement définir cela – sans reproches ni rien de ce genre. Alors que beaucoup croient encore que « on ne construit qu’une fois dans sa vie ».
Après la construction de la maison, j’ai presque doublé mon salaire, mais je n’ai pas à l’expliquer à personne.
Non, tu n’as pas à le faire. C’est une heureuse coïncidence, du talent, être au bon endroit au bon moment, un bon choix professionnel…
c’est plutôt l’environnement ici.
Pas la zone de confort quand même ;)
Il n’y a aucune raison concernant notre maison, plutôt l’environnement résidentiel. Nous sommes désormais (peut-être seulement ressenti) littéralement observés. Dès que quelque chose de nouveau est acheté ici, les voisins et d’autres le savent déjà avant que nous ayons eu le temps de nous retourner et demandent ensuite « vous avez gagné à la loterie ou quoi, oh encore un nouveau xxxxx, le meilleur c’était "alors maintenant vous êtes vraiment mégalomanes", quand j’ai acheté ma voiture l’année dernière..
Je laisse ça comme ça un instant.
Quartier aux revenus nettement plus élevés.
Maintenant nous habitons dans un quartier plutôt à faibles/moyens revenus.
Je dois avouer : je n’ai jamais réfléchi à quel type de village/quartier nous habitons. Que ce soit riche ou pauvre en revenus.
Cela me choque un peu.
Mais oui, un lotissement neuf de 12 ans chez nous. Il n’y aurait pas de bénéficiaires de l’aide sociale. Beaucoup de hauts revenus, mais aussi déjà beaucoup de retraités précoces, seniors avec un bon budget, quelques familles bien rémunérées. Au final plutôt riche en revenus. Mon mari et moi n’en faisons pas partie. Mais nous ne sommes pas des envieux.
vivre dans un environnement où on ne te souhaite même pas la saleté sous les ongles.
Ouf !
Quand on est considéré comme un "bourge" du coin
Pourtant nous n’en parlons même pas, nous n’avons dit à personne que nous achetions une nouvelle voiture ou que nous achetions quoi que ce soit.
Quand on est considéré comme un bourge du coin, c’est souvent parce qu’on communique mal à ce sujet. Oui, on n’a pas à justifier d’argent, mais s’ouvrir normalement sur le fait qu’on peut enfin s’offrir la décapotable désirée qu’on va chercher tout de suite, que l’on gagne beaucoup mieux maintenant et qu’on veut encore s’offrir ceci ou cela, éventuellement organiser une fête de quartier, cela donne aux autres le sentiment qu’on ne les regarde pas de haut, qu’on est toujours les mêmes, etc.
Si on se tait, on s’isole consciemment aussi. Cela s’amplifie avec le temps, au point qu’on se sent observé, car autour il n’y a que des envieux, plus aucune base de dialogue et le fossé social est concrètement vécu.
Cela peut aussi t’arriver dans un nouvel environnement.
C’est ça. Tous ceux qui ont de l’argent et qui s’installent là-bas dans ce machin-de-moulin ne sont pas élitistes ni ne vivent dans le luxe ostentatoire. Une bonne cohabitation nécessite d’autres choses comme par exemple le respect. L’envie peut aussi venir de ceux qui ont de l’argent mais qui ne savent pas comment le gérer avec style.
Dans chaque rue, il y aura quelqu’un à qui ça va mieux ou moins bien.