Financement de la construction - Documents des métiers individuels

Ils font du travail au noir mais pas seulement des potes ;-)

Mais même chez les potes, cela reste du travail au noir ;-)

Fondamentalement, je ne comprends pas pourquoi on ne fait jamais confiance aux gens ici pour des prestations personnelles. Peut-être que papa, maman, / beau-papa, belle-maman, frère, sœur ou beau-frère travaillent dans l’artisanat, c’est-à-dire le cercle familial proche.
Pourquoi aurait-on besoin d’une formation professionnelle pour le cloisonnement, la pose de sols, la peinture ou pour porter des pierres et préparer du mortier lors du gros œuvre ?

En général, les maîtres d’ouvrage typiques ici ont des (beaux-)parents de plus de 50 ans. Quand on bosse à temps plein sur un chantier à cet âge, on est au plus tard après trois semaines nettement plus lent que le maçon professionnel, que l’on doit assister. En théorie, cet effet est souvent minimisé ou tout simplement ignoré. De plus, il y a peu de marge financière dans le gros œuvre, et le remplacement d’un professionnel n’est pas le même pour un carrelage de 60x30 que pour un de 20x20. Papa faisait l’électricité lui-même auparavant, oui, mais à l’époque le frigo ne pouvait pas encore téléphoner, si tu vois ce que je veux dire. L’ITE n’est pas du papier peint à relief.

Donc, deux amis ont économisé, il y a deux ans et l'année dernière, avec un maître maçon, parfois deux de ses aides et avec l'aide du maître d'ouvrage, de manière documentée, 20 000 et 25 000 euros par rapport à l'offre d'une entreprise de construction. Cela a juste pris 4 mois avant que la structure brute soit en place et les congés annuels y sont passés. 20 billets, ça en valait la peine pour moi.