L’offre est une offre créée individuellement. Le constructeur principal (GU) a reçu le plan d’aménagement et toutes les informations nécessaires. Le projet comportait une pente de toiture non autorisée, et à mon avis, la hauteur de la partie basse du toit n’est pas non plus possible, à condition que la dalle de sol doive être placée au niveau du bord supérieur du trottoir. Cela m’a frappé et je l’ai clarifié avec le GU, et je recevrai dans les prochains jours un projet corrigé.
Ce qui m’a seulement taraudé, c’est la question : que se serait-il passé si cela ne m’était pas (en tant que profane) apparent et que j’avais signé « de bonne foi » le contrat incluant un projet non autorisé.
Des erreurs arrivent, mais la question est toujours de savoir qui en assume la responsabilité. Et je voulais le savoir à l’avance. Cela n’a absolument rien à voir avec le fait de vouloir tromper le GU ou d’en tirer un avantage injuste. Au contraire, je veux éviter cela, car les désaccords coûtent du temps et de l’argent. Et nous savons tous à quel point cela arrive souvent dans la construction, puis il s’agit de trouver le responsable... et le stress commence. C’est pourquoi je préfère vérifier à l’avance autant que possible. C’est aussi la raison pour laquelle je ne construis pas depuis déjà six mois, car je me prépare du mieux possible au projet à venir et ne me lance pas aveuglément dans le projet. Peu m’importe comment les autres font, et peu m’importe aussi s’ils considèrent cela comme une perte de temps. Je veux construire avec un bon sentiment et être convaincu d’avoir un partenaire compétent à mes côtés, en qui je peux avoir confiance pour ne pas exploiter mon ignorance et pour assumer ses propres erreurs, comme je le fais aussi.
Si j’avais signé la première offre il y a six mois avec les connaissances actuelles, je vivrais aujourd’hui dans une maison avec une technique moins bonne, des souhaits particuliers qui m’avaient été « imposés », moins d’espace de vie, des coûts plus élevés qui à l’époque ne m’étaient pas encore connus, et un prix forfaitaire qui aurait certainement augmenté de 20 %. Je suis sûr qu’aujourd’hui, j’aurais plus de maison pour mon argent et que je serais moins frustré de ne pas m’être mieux informé auparavant (comme vous l’exigez vous-même).
Bon rétablissement !