J’ai lu que le travail avec le béton cellulaire est plus rapide - comment dois-je l’imaginer ? Si l’on considère par exemple qu’une construction brute en briques prend 1000 heures, où en est-on avec le béton cellulaire ?
Tu peux l’imaginer ainsi : le béton cellulaire est suffisamment plus léger pour pouvoir être manipulé même sous forme de pierres deux fois plus grandes. C’est pourquoi le maçon doit monter seulement la moitié des pierres deux fois plus grandes pour la même quantité de mur.
Je viens de téléphoner avec un entrepreneur en bâtiment qui disait pouvoir fournir du Ytong, de la pierre calcaire ou du Poroton.
Est-ce que le pumice en fait partie ? Ou est-ce quelque chose de différent ?
C’est pour cela que je dis que le troisième rieur : les lignes de front dans le conflit des chanteurs entre les fans des deux pierres les plus populaires et connues des profanes se dessinent entre le béton cellulaire (autrefois appelé béton gazeux, les marques les plus connues Ytong et Hebel ne sont plus concurrentes mais appartiennent toutes deux à Silka, qui produit aussi de la pierre calcaire) et la brique alvéolée (marque la plus connue : Poroton). Ytong et Poroton partagent depuis longtemps le destin de Tempo et Tesa, perçus comme des noms génériques alors qu’ils sont en réalité des marques. Les Nord-Allemands sont majoritairement des maçons travaillant le blanc (béton cellulaire monolithique, pierre calcaire à cause de ses propriétés isolantes uniquement en version enduit isolant thermique extérieur), tandis que les Sud-Allemands sont des maçons travaillant la brique rouge. Le pumice est une roche volcanique qui, avec du ciment, était autrefois assemblée en blocs appelés aussi « pierre à flotter », et ressemble à l’argile expansée (mais est d’un gris plus clair). Le pumice est aussi répandu que le volcan du lac Laach (situé dans la région volcanique de l’Eifel près de la Pellenz) a répandu sa pluie de cendres. Dans la zone du bassin de Neuwied / baie de Cologne, ce matériau se trouve quasiment sous tous les champs. On trouve des pierres en pumice par exemple chez KLB, Meurin ou (en Bisotherm rose) chez Riffer, répandues de la région de Coblence et Limbourg jusqu’en Franconie. Je ne sais pas si on connaît cela à Hallig Hooge ou à Reit im Winkl ; mais en Sarre, cela devrait être courant dans le commerce des matériaux de construction. Le pumice existe aussi sous forme d’une sorte de « gâteau au lait »/sandwich avec une couche isolante entre deux couches de pierre ; ou en pierre alvéolée remplie.