Tolentino
17.07.2025 14:36:07
- #1
Si ici le problème d’humidité est visé, ce n’est pas différent de celui d’autres matériaux non plus. Le point de rosée ne dépend toutefois pas du matériau mais de l’humidité et de la température de l’air, et du fait que de la condensation se forme, en plus de la température de surface (elle doit atteindre le point de rosée).
Par exemple en été, à 24°C de température ambiante, le point de rosée est à 15,75°C pour 60% d’humidité relative. La surface ne devrait donc pas descendre sous 16°C. Pour autant que je sache, avec un chauffage au sol classique, on n’atteint pas moins de 18°C. À 27°C et 80% d’humidité relative (après un bel orage d’été), le point de rosée est déjà à 23,25°C, ce qui peut donc effectivement arriver. D’après ce que je sais, les systèmes modernes ont un détecteur de point de rosée et réduisent automatiquement la puissance de refroidissement jusqu’à l’arrêt.
Il ne faut pas oublier de mentionner que le bois est naturellement plus sensible à l’humidité (en cas d’exposition prolongée à l’humidité) que le carrelage ou le PVC.
Mais en pratique, c’est gérable. En général, on ne doit pas attendre trop de la fonction de refroidissement d’une pompe à chaleur (PAC) et il vaut mieux compter sur une protection contre la chaleur estivale (ombrage) et en plus des pompes à chaleur air/air (appelées couramment climatiseurs).
Il est également possible, à travers des légendes urbaines, que soit véhiculée l’idée que le bois a simplement une conductivité plus faible. Donc même quand il fait froid, il ne nous paraît pas si froid. Je le considérerais plutôt comme un avantage (pas de pieds froids). Il ne s’agit pas non plus d’un effet de fraîcheur direct sur la peau des plantes de pieds, mais plutôt du fait que l’air qui passe au-dessus du sol est légèrement rafraîchi. Comme l’air conduit encore moins bien la chaleur que le bois [0,12-0,25 W/(mK) vs 0,025W/(mK)], ce n’est pas le goulot d’étranglement et c’est négligeable, notamment en cas de collage (pas de couche d’air isolante entre la chape et le revêtement).
Par exemple en été, à 24°C de température ambiante, le point de rosée est à 15,75°C pour 60% d’humidité relative. La surface ne devrait donc pas descendre sous 16°C. Pour autant que je sache, avec un chauffage au sol classique, on n’atteint pas moins de 18°C. À 27°C et 80% d’humidité relative (après un bel orage d’été), le point de rosée est déjà à 23,25°C, ce qui peut donc effectivement arriver. D’après ce que je sais, les systèmes modernes ont un détecteur de point de rosée et réduisent automatiquement la puissance de refroidissement jusqu’à l’arrêt.
Il ne faut pas oublier de mentionner que le bois est naturellement plus sensible à l’humidité (en cas d’exposition prolongée à l’humidité) que le carrelage ou le PVC.
Mais en pratique, c’est gérable. En général, on ne doit pas attendre trop de la fonction de refroidissement d’une pompe à chaleur (PAC) et il vaut mieux compter sur une protection contre la chaleur estivale (ombrage) et en plus des pompes à chaleur air/air (appelées couramment climatiseurs).
Il est également possible, à travers des légendes urbaines, que soit véhiculée l’idée que le bois a simplement une conductivité plus faible. Donc même quand il fait froid, il ne nous paraît pas si froid. Je le considérerais plutôt comme un avantage (pas de pieds froids). Il ne s’agit pas non plus d’un effet de fraîcheur direct sur la peau des plantes de pieds, mais plutôt du fait que l’air qui passe au-dessus du sol est légèrement rafraîchi. Comme l’air conduit encore moins bien la chaleur que le bois [0,12-0,25 W/(mK) vs 0,025W/(mK)], ce n’est pas le goulot d’étranglement et c’est négligeable, notamment en cas de collage (pas de couche d’air isolante entre la chape et le revêtement).