S'ils sont trop idiots pour enfiler l'escalier, alors ils devraient installer l'escalier avant de bétonner le plafond au-dessus.
Lors du bétonnage du plafond du rez-de-chaussée, j'ai exprimé oralement des doutes quant à leur capacité à enfiler l'escalier. La réponse a alors été que ce n'était pas un problème, qu'ils y arriveraient.
Cela ne me semble pas être une question de bêtise dans ce cas, mais plutôt d'une confiance en soi démesurée, d'une ignorance des indications du maître d'ouvrage et d'un pragmatisme brutal. Cet escalier aurait, à mon avis, dû impérativement être installé lors d'une intervention de grue séparée. Dans le mauvais ordre, même avec une grue articulée à sept axes, on n'y parvient pas.
Il est clair que l'entreprise a commis une erreur ici. Qui a ordonné la rupture de la trémie ? [...] Le défaut est réparable. Ce que l'entreprise a d'ailleurs proposé. Un nouvel escalier est une demande déraisonnable.
La rupture a probablement été effectuée de manière unilatérale ici et pour des motifs bassement intéressés, selon la maxime des demi-sœurs de Cendrillon : une fois reine, on n'aura plus besoin de marcher. Je suppose que l'auteur du message original touche juste en supposant que le mobile est la cupidité (économie du deuxième intervention de grue nécessaire). Je ne qualifierais pas ce dommage considérable et intentionnel comme un simple « défaut » ni ne considérerais en rêve que l’auteur du message original a une obligation de limiter les dommages en acceptant une solution bricolée. Au contraire : l’auteur doit être dissuadé par une sanction dont le coût supplémentaire dépasse largement le gain supplémentaire obtenu de répéter l’acte. Souhaitons à cet entrepreneur qu’un juge, qui d'habitude traite du droit pénal et est très rigoureux, intervienne ici par procuration. La pédagogie affectueuse typique du droit civil n’a rien à faire dans un cas de conduite aussi éhontée.
Cependant, l’auteur du message original ne m’a pas encore convaincu qu’il ne méritait pas au moins un peu de se retrouver avec de tels amateurs. L’enchaînement frappant de tâches de construction mal exécutées suggère que les conducteurs à contresens ne sont peut-être pas toujours les
preneur[s] de commande. Par exemple, des attentes en matière de prix qui laissent le champ libre à des sous-traitants sérieux et compétents ne sont pas à exclure comme facteur contributif ;-)