Comme déjà écrit : mesurer et comparer les températures infrarouges et les températures des murs.
L’expert en bâtiment l’a déjà fait l’hiver dernier. Selon lui, rien de particulier, à l’exception d’un point de rosée élevé (ce qui n’est pourtant pas atypique pour les coins des murs extérieurs).
Plusieurs situations défavorables se rencontrent chez nous :
1. La chambre à coucher étant souvent la pièce la plus froide, avec un accès direct aux deux pièces les plus humides et les plus chaudes de l’appartement (salle de bain + cuisine). Conséquence : l’humidité de l’air migre automatiquement vers la chambre à coucher en raison de la température. Mesure : hotte aspirante avec extraction d’air dans la cuisine ainsi que ventilateur dans la salle de bain.
2. De l’humidité supplémentaire est produite dans la chambre à coucher pendant la nuit.
3. Deux des quatre murs de la chambre à coucher sont des murs extérieurs, et l’angle formé par ces deux murs extérieurs est le point le plus froid, de sorte que l’humidité condense rapidement à cet endroit.
D’où l’idée d’abaisser le point de rosée par une isolation intérieure supplémentaire, afin que l’humidité de l’air ne condense plus sur les murs extérieurs. Réalisation bien sûr par un professionnel.
Et installer l’hygromètre pour contrôler.
Ils sont déjà en place depuis un an dans la chambre, la salle de bain et la cuisine. C’est ainsi que je sais que l’humidité de l’air dans la chambre ne dépasse jamais durablement 55 %.
Existe-t-il une possibilité de ventilation décentralisée ? Surtout parce que la façade extérieure serait impactée ? Il existe aussi des appareils avec récupération de chaleur.
C’est clair. Soit des appareils individuels, qui ne sont toutefois jamais assez puissants (par exemple ventilateurs de Bavière), soit une ventilation décentralisée pour toute la maison, qui devrait alors être installée dans toutes les pièces de l’appartement. Coût environ 7 à 9 mille euros.
Ce serait donc aussi, comme pour l’isolation avec panneaux de silicate de calcium, plutôt une solution de dernier recours.
Je ne couvrirais pas un tel mur, dans les conditions données, avec quelque chose qui n’est pas perméable. Nous ne savons rien sur l’enveloppe du bâtiment. Je remplacerais l’enduit là où il est attaqué, les mycéliums sont dans le mur et non en surface, et je peindrais ensuite l’enduit brut avec une peinture à la chaux. Ici aussi, il faudrait obliger le locataire à le faire, sinon il finira par décorer avec une peinture acrylique.
L’entreprise spécialisée enlèverait certainement l’ancien enduit aux endroits concernés avant d’enduire avec le nouvel enduit isolant. À mon avis, il n’y a donc pas de risque que les mycéliums restent dans le mur.
Nous inscrireons évidemment dans le contrat de location l’obligation de peindre avec une peinture à la chaux ou silicate.
Eh bien. Pour être honnête, je suis aussi un peu perplexe. Je ne souhaite plus vraiment engager un expert, car nous avons eu de mauvaises expériences avec le dernier (durée du rendez-vous 15 minutes, facture 400 EUR). J’ai téléphoné à une entreprise spécialisée dans la rénovation. Elle viendra dans quelques jours et fera ensuite un devis. Attendons de voir ce qu’ils proposeront.