Plaque à induction vs. plaque de cuisson "normale"

  • Erstellt am 18.05.2022 01:32:37

WilderSueden

18.05.2022 10:13:58
  • #1

Avais-tu des enfants dans l’ancienne maison ?
Fondamentalement, je qualifierais d’abord la déclaration de la clinique de biais de sélection. Parmi le groupe d’hommes infertiles, tu trouveras aussi beaucoup qui ont une plaque à induction chez eux. Après tout, ce sont désormais quasiment la norme dans les cuisines de milieu de gamme. Inversement, tu trouveras aussi beaucoup d’hommes fertiles avec une plaque à induction.

Fondamentalement, selon l’état actuel de la recherche, aucun lien fiable entre les champs électromagnétiques quotidiens et le mal-être ou même des dommages n’est connu. Comme on cherche cela depuis assez longtemps, je suppose aussi qu’on ne trouvera probablement plus rien. Ce qui est connu et très bien documenté, c’est l’effet nocebo. Que ce soit lors d’études médicamenteuses avec des effets secondaires massifs dans le groupe placebo, des manifestations d’ivresse avec de la bière sans alcool (ce n’est pas une blague !) ou bien le Wi-Fi, la téléphonie mobile et le micro-ondes.

En ce sens, il reste deux possibilités :
1. Accepter l’innocuité et chercher une autre cause, par exemple des bruits sous-jacents
2. Retirer tous les appareils supposés dangereux. Passer à une cuisinière à gaz (mais attention : les fuites de gaz sont vraiment dangereuses), téléphone à fil, etc.
 

Scout**

18.05.2022 10:28:04
  • #2


Pour les GHz, ce sont plutôt les densités de puissance thermiques qui sont d’intérêt et, à long terme, les dommages excessifs de l'ADN (cancer) qui en résultent.

Pour les rayonnements à basse fréquence comme dans les alimentations à découpage ou la tension réseau, ce qui est frappant et encore méconnu de beaucoup est l'effet sur le contrôle cellulaire- ije recommande à ce propos le travail suivant sur le lien avec les canaux calciques, qui se trouvent dans chaque cellule. Ils permettent le couplage électromécanique lors de la contraction musculaire, conduisent à la synthèse et la sécrétion de neurotransmetteurs et d'hormones, régulent l'expression des gènes et contrôlent les activités enzymatiques. Ceux-ci sont modulés par les interférences EMI basse fréquence et agissent entre autres aussi sur la signalisation NO (prix Nobel 1998 notamment Furchgott) !

Par exemple :
M.Pall "Electromagnetic fields act via activation of voltage-gated calcium channels to produce beneficial or adverse effects" (doi: 10.1111/jcmm.12088)

via deepl

Les cibles directes des champs électromagnétiques (EMF) dans les gammes extrêmement basses et micro-ondes pour l'induction d'effets non thermiques ne sont pas clairement établies. Cependant, les études discutées ici dans la littérature fournissent un soutien essentiel à de telles cibles directes. Vingt-trois études ont montré que les canaux calciques dépendants du voltage (VGCC) provoquent ces effets EMF et d'autres, de sorte que les bloqueurs de VGCC de type L ou autres bloquent ou atténuent fortement divers effets EMF. De plus, les propriétés dépendantes de la tension de ces canaux peuvent fournir des mécanismes biophysiquement plausibles pour les effets biologiques des EMF. Les réactions en aval à une telle exposition EMF peuvent être médiées par une stimulation Ca2+/calmoduline de la synthèse d’oxyde nitrique. Les réponses physiologiques/thérapeutiques sont peut-être largement le résultat d’une stimulation de la voie oxyde nitrique-GMP cyclique- protéine kinase G. Un exemple bien étudié d'une telle réponse thérapeutique apparente, la stimulation par EMF de la croissance osseuse, semble fonctionner par cette voie. Cependant, les réponses pathophysiologiques aux EMF peuvent être le résultat de la voie de stress oxydatif oxyde nitrique-peroxynitrite. Un seul exemple bien documenté, l’induction de cassures simple brin de l'ADN dans les cellules par EMF, mesuré par tests comet alcalins, est discuté ici. Il est bien connu que ces cassures simple brin sont causées par l'action de cette voie. Les données sur le mécanisme d’induction EMF de ces ruptures sont limitées ; les données disponibles soutiennent ce mécanisme proposé. D'autres modifications régulatrices médiées par Ca2+, indépendantes de l’oxyde nitrique, pourraient aussi jouer un rôle. Cet article présente un certain nombre de VGCC dont la stimulation provoque des réponses EMF non thermiques chez les humains/animaux supérieurs, avec des effets en aval incluant des augmentations Ca2+/calmoduline-dépendantes de l’oxyde nitrique, ce qui pourrait expliquer les effets thérapeutiques et pathophysiologiques.

Ou on peut aussi consulter Nature, doi:10.1038/srep21774
 

HubiTrubi40

18.05.2022 10:31:49
  • #3

C'est justement ce que je voulais écrire. Les champs à haute fréquence sont en effet beaucoup plus énergétiques et chauffent également les tissus. D'où peut-être la question du médecin concernant les gonades ;).
 

HubiTrubi40

18.05.2022 10:34:55
  • #4

Type N/PQ ou les deux ? Blague. Je peux l’imaginer, mais le profane ne comprendra de toute façon pas.
 

Yosan

18.05.2022 10:50:28
  • #5

C'est vrai... Quelqu'un peut-il expliquer cela brièvement et clairement pour les profanes ?
 

guckuck2

18.05.2022 12:07:07
  • #6
Ne peut-on pas simplement constater que l’induction n’est alors pas pour le TE, au lieu de faire des dissertations ? Je souris aussi ici, mais à quoi cela sert-il ?

Je ne connais en tout cas aucune plaque à induction qui fasse la publicité pour des émissions réduites de champs magnétiques. À ma connaissance, il existe des limites pour ce type d’appareils, qui sont celles du secteur.
 

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