@ tous les deux :
La valeur vénale n’est pas la seule base pour une banque. Mais la valeur de prêt n’est - à proprement parler - pas non plus la seule base (pour quoi en fait ?). Dans la détermination de la valeur de prêt, diverses valeurs entrent en jeu. Il existe plusieurs méthodes de détermination. La méthode couramment utilisée pour les constructeurs de maisons individuelles détermine généralement une valeur matérielle, qui résulte de l’addition de la valeur du bâtiment et de la valeur du terrain. Mais la valeur vénale d’un bien est également prise en compte dans l’évaluation pour la détermination de la valeur de prêt.
Par exemple, une belle maison sur un grand terrain (adaptée à la famille, agréable à regarder) n’a pas beaucoup de « valeur » si personne ne veut l’acheter à sa valeur matérielle. Malheureusement, il se peut qu’il ait été découvert par la suite que des déchets industriels ont été entreposés à proximité et que de l’autre côté se trouvait (à la grande surprise) un cimetière indien.
La valeur d’un bien est TOUJOURS déterminée par ce que d’autres sont prêts à payer pour cela. Bien sûr, les exceptions sont à laisser de côté (... chaque matin, un imbécile se lève ...). Valeur matérielle ok, valeur vénale bonne = valeur de prêt élevée. Valeur matérielle ok, valeur vénale mauvaise = valeur de prêt faible.
En principe, vous avez tous les deux (partiellement) raison.
Cependant, je donne aussi raison à Tox après coup. Dans le commerce de détail des financements immobiliers, on ne peut souvent pas vraiment tenir compte des particularités du cas individuel. Les coûts de négociations très approfondies doivent aussi être supportés par quelqu’un. ;-) Mais là aussi, c’est en essayant qu’on devient « kluch ».