Concernant les conduites de circulation :
C’est une simple question de confort. Si l’on veut toujours/aux heures de pointe avoir immédiatement de l’eau chaude au robinet, une circulation a du sens.
Si la maison est vraiment bien conçue au point que les conduites d’eau chaude soient assez courtes, on pourrait s’en passer.
Mais que l’eau arrive tout de suite, cela arrive très rarement.
Avec la géométrie de notre maison, la douche principale est à environ 15 m de conduite du réservoir d’eau chaude.
Si je prends ma douche à une heure inhabituelle, il faut presque une minute avant que l’eau ne coule enfin.
Avec le réservoir d’eau chaude de 300 l, tu n’as pas à t’inquiéter avec le gaz que l’eau chaude puisse manquer. Même si tu le vidanges complètement, il est possible de régler le système pour qu’à partir d’une certaine température il se remette à chauffer, ce qui est assez rapide avec la chaudière à gaz.
À propos du solaire :
D’un point de vue économique, c’est une bêtise. Une installation solaire pour l’eau chaude coûte au minimum 4-5 k€ à l’achat.
Avec environ 150-200 € d’économies annuelles, on peut bien faire le calcul.
Mais la loi prévoit qu’il faut faire quelque chose de renouvelable si on veut encore chauffer au gaz, et là l’installation solaire est encore la première option.
Allez-vous avoir une installation de ventilation ? Il serait peut-être aussi possible de couvrir la part renouvelable grâce à la récupération de chaleur de la ventilation, pour pouvoir renoncer au solaire malgré le gaz, mais il faudrait faire les calculs.
C’est ainsi que nous avons procédé, car la ventilation contrôlée du logement était quand même prévue. Le chauffage se fait uniquement au gaz, sans solaire, sans poêle.