Les artisans qui travaillent ici en ce moment reçoivent, si leur travail nous plaît, 10.- pour une seule journée. Pour plusieurs jours, c’est 20.- et je ne le donne jamais au Kapo.
Les boissons sont fournies, tout le monde n’en a pas besoin, et quand j’ai une bonne journée, que je suis là et que les garçons doivent travailler dur et qu’ils sont peut-être même étrangers au lieu, je cuisine aussi parfois quelque chose de bon pour eux et je leur prépare un endroit pour manger où ils ne sont pas dérangés, une cabane de jardin ou quelque chose comme ça.
Bien sûr, l’argent n’est pas obligatoire, mais la reconnaissance et le respect du travail des autres (...où on peut reconnaître ce qui est bon...) devraient déjà se sentir.
Nos ouvriers du gros œuvre ont dû fournir un effort sérieux par un temps de cochon. Comme il faisait humide et froid, j’ai loué une salle de pause à proximité pour leurs pauses afin qu’ils puissent aussi se réchauffer. Leur chef de chantier leur a interdit cette salle car ils prendraient plus de temps, disait-il. J’ai ensuite rendu la salle inutilisée.
Cordialement
Gabriele