une assurance protection juridique pour la maison ne fait pas beaucoup de sens.
elle pourrait être utile en droit de la circulation, bien que la facture soit de toute façon payée par l’assurance adverse si l’autre usager de la route est reconnu 100 % responsable (ce qui est toutefois plutôt rare). sous cet aspect, contestation de contraventions entre aussi en ligne de compte, en particulier si l’on conduit beaucoup et rapidement.
une protection juridique pour le droit des contrats généraux pourrait avoir du sens si l’on traite beaucoup avec ebay et consorts. mais en gros, cela ne fait pas beaucoup de sens non plus, car en cas d’arnaque, on ne récupère de toute façon pas d’argent. beaucoup de stress et de travail pour pratiquement rien.
il reste encore le droit du travail. dans une entreprise où tout fonctionne correctement, ce n’est pas nécessaire. si l’on travaille dans une entreprise où des employés se font souvent licencier ou où le turn-over est généralement élevé ou encore où les lois sur la protection du travail sont massivement bafouées, la souscription est judicieuse. il faut ensuite attendre environ 3 mois (lire les conditions). garder en tête : la première étape devant le conseil de prud’hommes est toujours à la charge de chaque partie, quel que soit le résultat.
en général, il y a un dicton : une assurance doit couvrir des événements ruineux imprévus. par exemple un cas de responsabilité civile, parce qu’on a heurté avec son caddie un footballeur de haut niveau au supermarché et qu’il ne peut plus jamais jouer — et non pas pour remplacer la tablette de quelqu’un…
et c’est pareil avec la protection juridique. elle empêche rarement la ruine, car en cas de sinistre elle ne verse la plupart du temps que des sommes raisonnables. avec environ 250 € par an pour toutes les assurances protection juridique mentionnées, on peut de toute façon se payer un petit litige en personne tous les quelques années :)