11ant
29.08.2024 17:36:55
- #1
Je n’ai jamais prétendu avoir déjà compris l’électricité derrière cela – bien au contraire ! Voilà pourquoi je pose des questions et tente d’aborder le sujet pas à pas. Les réponses pleines de sarcasme ne m’aident pas, alors épargne-toi la peine et moi le temps de les lire.
Que tu sois un Nackerpatzl (probablement un austricisme, nous, les Piefkes, avons quelques lacunes à ce sujet) tu l’as dit, mais en raison de la remarque suivante
Attention : il ne s’agit pas ici de l’électricité elle-même ni du câblage derrière, mais en vérité seulement de l’apparence de l’interrupteur/poussoir !
je me suis dispensé de faire précéder cela par un séminaire introductif d’électronique. J’ai dû passer à côté du sarcasme. Alors, revenons aux bases ?
Est-ce que ce sont seulement les variateurs rotatifs qui bourdonent ?
Les variateurs sont, de manière simplifiée, des robinets d’étranglement du flux électrique vers les sources lumineuses. S’ils ont un bouton rotatif, il s’agit habituellement de potentiomètres rotatifs, qui, dirons-nous, dans la plage des basses fréquences de variation du gradateur, ont tendance à osciller fortement. Ces variateurs sont un variateur avec un bouton rotatif. Les variateurs à impulsions n’ont pas un seul circuit, mais autant que d’étages, et fonctionnent donc de façon plus propre, sans instabilité. Si tu sais obtenir un résultat finement gradué avec un potentiomètre rotatif, tu fais partie d’une élite absolue. L’avantage des potentiomètres rotatifs est qu’ils restent physiquement en position finale. L’interrupteur lui-même "se rappelle" la position. On peut tout à fait commander un tel potentiomètre "à distance" avec des boutons poussoirs.
(Peut-être devrais-je préciser que je ne parle pas d’une commande KNX ou autre, si cela est important ?) [...] Alexa, RFID, télépathie ou je ne sais quoi d’autre n’étaient pas mon sujet.
Avec un variateur à impulsions, il est préférable de confier à un automate programmable (API) la "mémoire" de la dernière position, et bien sûr, de choisir des boutons poussoirs pour les commandes à bascule (marche/arrêt) comme pour les commandes à impulsion (plus/moins, veille/réveil). Pour l’API, ces boutons sont pratiquement des détecteurs de demandes de commande, et le système peut apprendre à distinguer les utilisateurs. Actionnés par l’utilisatrice Gisela, ils se comportent comme des interrupteurs, et les utilisateurs plus férus de technique, Horst et Daniel, se différencient aussi en fonction de la durée d’appui. L’API peut stocker les profils "Gisela / Horst / Daniel" et donne à chacun son programme préféré. Le système de bus que tu préfères et s’il s’agit d’un système propriétaire ou non jouent ici un rôle secondaire.
La question se pose (comme bien des choses lors de la planification) pour des raisons pratiques : "Je marche dans le couloir et fais ci ou ça...". Et dans ce cas ma réflexion est : "Je viens de la pièce A dans la pièce B avec une grosse caisse de courses à la main et je voudrais allumer la lumière avec le coude. Variateur rotatif ou variateur à impulsions ?"
Le mieux est un automate programmable avec commandes à boutons poussoirs et capteurs de proximité pour la puce RFID sur ton trousseau de clés. Ainsi tu n’auras plus besoin de crèmer la corne au coude. Si tu as les mains libres et envie d’une commande manuelle, tu peux tapoter l’interrupteur (appui long = basculement, appui court = impulsion). Le système distingue en tout cas entre toi et ta femme (acceptation par l’épouse) ainsi que les invités autorisés (acceptation des invités) et les cambrioleurs (refus des invités avec alerte calme).
Quand mon ami Daniel Düsentrieb est en visite chez ses parents et a son trousseau de clés avec lui, la maison le reconnaît et ajuste la lumière selon ses habitudes. S’il oublie son trousseau dans la voiture et doit sonner, il a à sa disposition les "interrupteurs lumière" en mode Gisela de sa mère. Le père Horst bénéficie d’un chemin éclairé pour l’apéro du soir. Je suis plus jeune qu’Horst mais conservateur sur le plan technique et, en tant qu’invité avec une puce RFID mais sans la mienne, j’utilise volontiers le mode Gisela. Que ce soit un utilisateur moyen ou un geek, la maison les aime tous de la même façon.