En réalité, il se passe toujours que l’on prend le calcul qui donne le moins et qu’on s’étonne ensuite que l’argent ne suffise pas.
Plus sérieusement, comme le dit déjà RobsonMKK, le point crucial se trouve dans les extrêmes. Pour une hauteur de plafond standard, le résultat devrait normalement être le même, que l’on calcule selon le volume ou la surface. Dans la salle de bain, il n’y a qu’une baignoire, une douche et deux lavabos. Peu importe que la salle de bain mesure 75 m² ou que la hauteur sous plafond soit de 7,5 m, le calcul ne tient jamais et ne s’adapte ni à la surface ni à la hauteur sous plafond. Pour la surface, j’ai besoin de plus de revêtement de sol, pour plus de hauteur sous plafond, plus de « mur ». Peut-être a-t-il du sens de calculer ses coûts avec les deux méthodes de calcul et de se dire ensuite que la vérité se trouve quelque part entre les deux.
J’irai jusqu’à dire qu’il ne s’agit pas de calculs mais d’estimations de coûts, dans lesquelles il y a sûrement encore une marge de 15-20 % vers le haut ou vers le bas. Cette estimation des coûts est celle avec laquelle l’architecte peut dire lors de la réunion de conception dans quelle direction cela va. Le véritable calcul des coûts intervient bien plus tard.