Ventilation résidentielle contrôlée - longueurs maximales des conduits - conséquences ?

Rétrospectivement, ta dernière contribution ne t’aide probablement pas beaucoup non plus.

Ce que je voulais dire : Il faut vivre avec certains compromis paresseux, mais il faut veiller à ne pas en accumuler trop au total. Pour toi, cela signifie : améliorer là où c’est possible sans effort déraisonnablement élevé.

S’il faut un conduit plat, d’accord. Mais à ta place, je vérifierais si je ne peux pas installer le(s) répartiteur(s) de manière plus centrale. Cela nécessite bien sûr un tuyau plus gros (180 mm) entre la ventilation contrôlée du logement et le répartiteur (il y a encore de la place quelque part pour une gaine technique ou un plafond suspendu ?)

Recalcule les débits d’air et si cela reste comme ça, envisage un autre fabricant avec des appareils plus grands.

Et de manière générale : Les vannes ne doivent pas nécessairement être placées dans le coin le plus reculé de la pièce, ni obligatoirement au plafond. C’est une consigne que beaucoup semblent suivre aveuglément et pour cela, ils construisent des niveaux bien plus hauts pour des milliers d’euros qu’ils doivent ensuite suspendre pour d’autres milliers. On peut aussi très bien poser une sortie murale au-dessus de la porte.

On peut aussi très bien mettre une sortie murale au-dessus de la porte.

Bon, au-dessus de la porte n’est pas vraiment optimal pour la circulation de l’air, mots-clés court-circuit des ouvertures de surdébit. Je suis plutôt sceptique vis-à-vis des buses à longue portée, la portée/les bruits de flux est un beau terrain de tension.

Je l’ai cru aussi longtemps. Alimenter le moteur de recherche avec des « mouvements d’air dans des pièces à flux libre ».

Extrait de ceci :

Même parmi les experts, il existe souvent des idées floues voire erronées sur les mouvements d’air à l’intérieur des différentes pièces. Il est ainsi largement répandu que les bouches d’amenée et d’extraction d’air doivent impérativement être disposées en vis-à-vis sur le plan de la pièce afin que celle-ci soit uniformément traversée par le flux d’air. Cependant, divers projets de recherche ont démontré que les sources de chaleur ou de froid (personnes, fenêtres, radiateurs, éclairage, appareils) et les déplacements des personnes dans toute la pièce conduisent à un mélange homogène, indépendamment de la position des bouches. Seule leur hauteur importe, l’air extrait devant être capté près du plafond.

Mais même en doutant de cela, à mes yeux, la question demeure toujours de savoir si, au final, il importe vraiment pourquoi la qualité de l’air intérieur est sous-optimale. Que ce soit à cause d’un flux d’air insuffisant ou d’une installation bruyante réglée à un niveau plus bas – c’est pareil.
Dans le premier cas, on obtient en tout cas des pertes par passage plus faibles et on économise significativement sur l’installation.