Finn_Me
26.06.2021 22:08:32
- #1
Le choix classique entre la peste et le choléra. :(
Ne nous faisons pas d’illusions, en ce moment rien du tout n’indique que la situation va changer à court terme. Bien au contraire, pour les terrains, les gens se surenchérissent jusqu’à l’extrême, car la demande est tout simplement gigantesque. Les coûts de construction augmentent aussi de 4-5% par an. On ne peut pas économiser autant pour que cela ait un sens. Augmenter le salaire est bien sûr une bonne approche, mais cela n’est généralement pas aussi rapide et facile à mettre en œuvre qu’on le voudrait.
Même pour des biens immobiliers existants à peu près convenables, les agents immobiliers ou les vendeurs privés affichent des prix totalement exorbitants, devant lesquels les gens font quand même la queue, et à la fin ils demandent une « dernière offre ».
Et soyons honnêtes, un taux d’intérêt de 1,7% ce n’est toujours quasiment rien. Je pars aussi du principe que dans 15 ans vous gagnerez nettement plus, donc le risque lié au solde restant élevé reste limité.
Conclusion : pour moi/nous, la somme élevée serait un problème, mais si VOUS êtes prêts à vous restreindre au moins en partie pour la maison, alors foncez ! En principe, c’est faisable...
Tu as tout à fait raison. Au début, nous avons aussi regardé dans l’ancien. Mais ce qu’on nous propose, c’est de la folie. Ce sont parfois de vraies maisons atroces et les gens se surenchérissent quand même. Rarement dans de mauvais quartiers. Des terrains plus grands, une cave, etc. Ça vaut parfois des sommes folles pour les gens. Nous, on ne peut pas et on ne veut pas faire ça. Comme nous ne sommes pas bricoleurs, nous avons choisi ce compromis. Super emplacement sur le Rhin, mais petit terrain. Et les voisins juste à la clôture. C’est comme ça. En revanche, la crèche et le terrain de jeu ainsi que beaucoup d’autres jeunes familles juste devant la porte. Mais c’est quand même difficile à accepter. Surtout parce que nous avons tous les deux grandi dans de super belles maisons individuelles avec de grands terrains. Mais les temps sont comme ça. On ne peut pas se plaindre. Je pense qu’il faut aussi parfois être courageux. Si ce n’est pas maintenant, quand alors ? On ne rajeunit pas.
Et si côté salaire il y a du changement important, ce ne sera pas la fin non plus. Ce n’est pas à exclure.