Ton escalier escamotable est parallèle à la direction du faîte. Mais l’escalier ne corrèle-t-il pas avec les poutres (de l’avant-toit à l’avant-toit) de la charpente ? Ou manque-t-il la poutre transversale correspondante ?
Un escalier escamotable a de préférence sa sortie dans ou près de la ligne de faîte. Si son axe est parallèle à celle-ci, alors il est naturellement perpendiculaire à la direction des chevrons (qui, à leur tour, sont généralement parallèles à celle des poutres de plafond). Je trouve cependant que « corrélation » est un terme trop fort dans la mesure où il n’y a pas de lien réel. Dans un plafond à poutres entre le grenier et le comble, une telle orientation transversale implique la nécessité d’éléments de renfort, ce que tu remarques justement. La solution adoptée ici est généralement considérée comme avantageuse. Même si le plafond entre le grenier et le comble était en béton, on procèderait souvent de la même manière.
Mon escalier escamotable est parallèle à l’escalier normal, c’est-à-dire installé entre les poutres transversales.
L’« escalier normal » entre le rez-de-chaussée et le grenier est au moins, dans le cas d’un plafond à poutres en bois, idéalement situé selon un axe parallèle aux poutres de plafond/chevrons/fermes. Il est cependant aussi plus long et plus large. Par conséquent, en cas d’orientation transversale, il aurait généralement besoin de quatre renforcements à cause de sa longueur (contrairement à l’escalier escamotable qui n’en nécessite pas plus de deux). On évite cela aussi parce que, du fait de sa largeur, l’escalier normal nécessite déjà un renforcement.