À quoi tient donc réellement l’oncle : vraiment à ces pièces explicitement, ou un remplacement sur la même propriété pourrait-il aussi faire l’affaire, par exemple aussi sous forme d’un droit d’occupation de la chambre d’amis avec un délai d’annonce d’une semaine ? En particulier, son refus malgré la somme proposée pour le renoncement ressemble fortement à une affaire émotionnelle. Le lit de mort de tante Martha se trouvait-il dans la dite chambre ou y a-t-il même eu sa propre naissance à domicile ?
En tout cas, je trouve que le conseil d’un entretien personnel est le meilleur. Peut-on éventuellement lui lever des obstacles pour qu’il puisse revenir, par exemple organiser une infirmière sociale pendant la durée de sa visite ?
J’essaierais de contagier l’oncle avec la joie de la rénovation de la maison, qui apparemment a une grande importance pour lui. Il a probablement à l’époque échangé précisément ce bout de droit d’habitation dans une succession pour renoncer à une part successorale en argent.
Peut-on construire dans le jardin un petit autel où l’on allumerait une bougie en mémoire du/de la défunt(e) à l’époque ?
Le droit est une pince avec laquelle on ne peut pas saisir les sentimentalités - ce qui ne signifie pas cependant qu’un médiateur ne pourrait pas justement dénouer le nœud. Informez-vous sur ce qui s’est passé à l’époque (éventuellement avec le curé, ou des amis d’école encore vivants de l’oncle sur place). La résistance se transforme par la compréhension.