Températures de la paroi extérieure, point de rosée, etc.

Bonjour à tous, j’espère que je peux poser ma question même s’il ne s’agit pas d’une construction neuve mais d’un bâtiment existant (milieu des années 60) ! Situation suivante : j’habite depuis quelques semaines dans un nouvel appartement et par mauvais temps j’ai des problèmes d’humidité sur le mur extérieur. Le propriétaire m’a alors envoyé un expert. Il est arrivé au résultat suivant : - température actuelle de la pièce 15,5°C (j’avais aéré un peu avant) - humidité relative actuelle 40% - température du mur intérieur 18°C - température du mur extérieur 9,7-9,9°C Il a interprété ce résultat oralement ainsi : la température du mur intérieur indique que la pièce a été globalement trop peu chauffée. La température n’atteint pas la exigence légale minimum de 20°C. Par conséquent, le mur extérieur serait trop refroidi et l’humidité condenserait alors sur celui-ci. Selon les lois de la nature, il s’agirait donc d’un mauvais comportement de ventilation/chauffage. Si maintenant il envoie cela par écrit au propriétaire, je m’attends déjà à la facture de l’expert et éventuellement à un avertissement pour mauvaise utilisation du logement... J’ai fait quelques recherches : 1. Pourquoi trouve-t-on régulièrement sur Internet des indications de températures dangereuses en dessous de 12°C, alors que le point de rosée dépend de l’humidité relative et de la température de l’air ? Selon un calculateur en ligne, j’ai un point de rosée à 1,5°C – 9,7°C sont donc absolument non critiques, non ? 2. Une pièce peut-elle réellement être trop froide d’un point de vue juridique ? Je ne trouve aucune indication sur ce que doit faire le locataire – à part assurer la protection contre le gel. 3. Une différence de température de plus de 8°C entre le mur intérieur et le mur extérieur est-elle vraiment admissible et faut-il impérativement chauffer davantage selon le locataire, ou y a-t-il déjà un défaut de construction concernant une isolation insuffisante ou des murs trop humides ? Pour l’instant je n’ai que le résultat oral de l’expert. Celui-ci exclut néanmoins un défaut de construction d’après les mesures. Comment interprétez-vous ces résultats ? Je vous remercie d’avance !!

Bonjour,

... Le propriétaire m'a alors envoyé un expert. ..... S'il envoie cela maintenant par écrit au propriétaire, je me réjouis déjà de la facture de l'expert et éventuellement de l'avertissement pour mauvaise utilisation du logement...

Ce rapport d'expertise n'est pas obligatoirement à reconnaître. Une mesure ponctuelle unique et momentanée est totalement inappropriée pour décrire ou clarifier le contexte global. J'utilise des enregistreurs de données pour de tels cas.

... J'ai maintenant un peu recherché :....

Il existe un soi-disant critère de moisissure selon DIN 4108-2 ou DIN ISO 10211-2, un facteur de température fRSI >= 0,7 qui doit être respecté. Le respect peut être déterminé pour des conditions aux limites différentes.
Ici, la construction de l'élément, l'humidité intérieure, la température ambiante, etc. jouent un rôle. L'élément est alors défini de manière fixe. fRSI est donc principalement déterminé par les conditions aux limites côté utilisateur. Exception : l'élément est humidifié de l'extérieur du fait d'une mauvaise étanchéité du bâtiment.

... Pourquoi est-ce que je trouve sur Internet ...

En tant que profane, il faut se méfier des interprétations personnelles sur Internet !

... et il faut absolument chauffer en plus côté locataire ...

Oui, chauffer et aérer. Plus l'isolation du mur extérieur est mauvaise, plus il faut. Si on emménage dans un appartement ou un objet avec une faible isolation du mur extérieur, il faut aussi accepter le surcroît nécessaire de consommation d'énergie de chauffage. On peut s'informer à l'avance !

... Actuellement, je n'ai que le résultat oral de l'expert. Celui-ci exclut cependant un défaut de construction à cause des résultats des mesures. Comment interprétez-vous les résultats ?

À distance, il est absolument impossible d'évaluer cela.

Cordialement

Selon un calculateur sur Internet, j’ai un point de rosée de 1,5 °C – donc 9,7 °C ne sont absolument pas critiques, n’est-ce pas ?

Cela dépend... Même avec 40 % d’humidité ambiante et une température de 15 degrés dans la pièce, vous pouvez avoir un mur humide s’il est suffisamment froid. Et comme vous avez mesuré ces valeurs juste après aérer, elles ne sont probablement pas très réalistes. Une mesure sur le long terme devrait effectivement être réalisée.

Mais prenons vos valeurs comme base : savez-vous ce qui se passe dans le centimètre qui précède le mur extérieur ? Mesurez la température de l’air à un centimètre du mur extérieur. Vous n’aurez plus 15,5 degrés ici, mais beaucoup moins. Si vous mesurez une température d’environ 12 degrés, alors dans cette petite couche d’air se trouve déjà une humidité relative de 90 % qui reste constamment en contact avec votre mur extérieur froid. Le mur sera donc humide au toucher même si le point de rosée n’est pas encore atteint. Vous pouvez aussi le voir dans les tableaux. Mais il faut avoir les connaissances nécessaires...

C’est ainsi avec les interprétations personnelles...

Ici, je ne peux que donner raison à @Euro. Vous devez assurer une température intérieure plus élevée.

Hopegro