DG
07.05.2014 15:31:18
- #1
Le géomètre mesure ton terrain et dessine - selon la mission - toutes les indications pertinentes telles que par exemple les hauteurs des canalisations ou - comme dans ton cas - le talus de protection. Ce n’est pas son rôle de vérifier si les données de mesure existantes correspondent aux lettres de l’aménagement approuvé. Il transpose le statu quo sur le papier.
Lors du bornage, même pas cela - et il ne s’est encore rien passé d’autre ici.
Lors du partage des terrains, seuls les points frontières sont posés, un croquis de situation généralement non à l’échelle (!) est réalisé en annexe au procès-verbal de bornage et les nouvelles limites sont reportées sur la carte cadastrale.
Ce n’est qu’ensuite que le talus a (probablement) été construit ici, donc il n’a pas pu faire partie de la mesure et n’apparaît de toute façon pas dans la carte cadastrale, tout au plus comme limite de type d’usage, ce qui serait également inhabituel.
Ce n’est que lors du plan de situation pour la demande de permis de construire que le talus, incluant les hauteurs, serait représenté par le géomètre, mais l’autorisation de construire n’en est manifestement pas encore là.
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Interlocuteur clair ici : le service d’urbanisme qui a accepté le talus ou le maître d’ouvrage qui a vendu le terrain (comment a-t-il été proposé/annoncé !?) ainsi que les éventuelles déclarations/pièces annexes dans/au contrat d’achat conclu.
Lire attentivement le contrat d’achat, généralement il y est indiqué en substance « acheté vu et connu » - alors on achète le talus éventuellement tel qu’il est, sauf si des indications/accords spécifiques ont été conclus dans le contrat d’achat.
Cordialement
Dirk Grafe