Les petites maisons en bois avec des plates-bandes de prairie sont tout à fait favorables aux insectes et ont leur justification. Rien que l’échinacée ou l’aster d’automne.
Si on regarde seulement en surface, bien sûr les plantes apportent du pollen et/ou du nectar. Et c’est pourquoi elles sont visitées par des insectes. Si on n’y connaît pas grand-chose, cela semble favorable aux insectes.
Mais nos insectes sauvages indigènes dépendent en grande partie de plantes indigènes pour leur reproduction, avec très peu d’exceptions. Il y a toujours des généralistes, qui visitent toutes les fleurs, comme les bourdons et les abeilles domestiques (= des animaux d’élevage non menacés), beaucoup de syrphes. Mais eux aussi visiteraient de la même façon, voire mieux, des plantes indigènes.
J’ai aussi quelques rares espèces non indigènes. Bien sûr, des insectes y sont présents. Rien à voir avec l’affluence et la diversité d’espèces sur les plantes indigènes importantes.
Je m’intéresse au sujet depuis des années et les plantes indigènes sont toujours meilleures et préférables. Ce n’est pas utile si seuls les adultes trouvent de la nourriture, mais n’ont aucune possibilité d’élever leur progéniture.
Certaines asters d’automne, comme l’Aster novi-belgii, sont même invasives et nuisent activement à notre flore et faune.