Isoler le plafond de l'étage supérieur. La structure du plafond est des panneaux sur des lattes

  • Erstellt am 03.07.2009 11:33:21

AallRounder

31.01.2010 11:22:05
  • #1
Il n'y a en soi rien contre les panneaux de pose

si la construction d'isolation en dessous est correcte.

Ou que veux-tu dire exactement par "panneaux de pose" ? Je comprends par là des éléments de chape, des panneaux de particules et des panneaux OSB. Jusqu'à présent, il s'agissait de la construction d'isolation et non d'une nouvelle couche d'utilisation sur les lames ?

Cordialement
 

MaikS

31.01.2010 13:36:25
  • #2
Je parlais de panneaux isolants, donc pas d’OSB. Il existe des panneaux que l’on peut poser et qui ont de très bonnes propriétés isolantes tout en étant praticables. Malheureusement, je ne trouve pas le site internet en ce moment. Vu autrement, le problème vient-il maintenant de l’espace vide entre les poutres, c’est bien ça ? Si je soulève maintenant les anciennes lames et que je mets l’isolant entre les poutres et la dalle en torchis, serait-ce mieux ? Et comment serait la construction (frein vapeur/barrière) ? Cordialement Maik
 

AallRounder

31.01.2010 15:23:45
  • #3
Tu veux probablement dire Styrodur ou polystyrène expansé PS20,

mais à mon avis, cela appartient sous une chape béton au rez-de-chaussée ou une dalle. La mousse rigide ne laisse pas passer l’humidité et causerait à nouveau des problèmes de condensation dans la charpente, ce qui, selon moi, rend cette solution inadaptée pour ta construction.

« Vu autrement, le problème se pose maintenant dans la cavité entre les poutres, c’est bien ça ? »

je l’avais déjà répondu dans mon premier message :

« Sans isolation, la chaleur résiduelle s’échappe à travers le plancher puis à travers la toiture non isolée. »

En complément, je dirais qu’avec la solution non isolée actuelle, il ne devrait y avoir aucun problème de condensation.

Oui, si tu me parles maintenant directement de la solution avec pare-vapeur... je suis moi-même totalement opposé aux sacs et films dans la maison, encore plus dans l’ancien. Mais lors de la construction neuve, j’ai aussi dû isoler de cette manière mon grenier, tout en minimisant le risque selon moi :

Ma première solution était : des plaques de plaques de plâtre posées par-dessus les poutres (devait aussi être « rustique » en construction neuve), puis un pare-vapeur fixé par-dessus le tout, puis lattage vissé par-dessus les poutres, plaques de plâtre fixées ensuite par en dessous à travers une barrière sur le lattage. Ensuite de la laine minérale déposée sans interruption et fini. Le point de rosée se situait ainsi dans le plâtre, qui stocke un peu l’humidité de condensation normale et la restitue ou la laisse tout simplement passer. Le système n’enfermait pas le bois, puisque les poutres étaient en dessous, les lattes dessus.

Pour des poutres non visibles, j’ai d’abord tendu et bien chevillé le pare-vapeur en dessous sur les poutres, puis lattage du dessous et plaques de plâtre dessus. Ensuite, la laine minérale entre les poutres par le dessus. Ici, seul le lattage (imprégné) était sous le pare-vapeur. L’humidité ne pouvait donc pas pénétrer dans les poutres. Depuis 9 ans, je n’ai eu aucun problème ni avec la première ni avec la deuxième construction. Le grenier est isolé dans les pentes, mais bien sûr non chauffé.

Pour toi, les deux solutions ne conviennent probablement pas, car tu ne veux sûrement pas arracher ton plafond en panneaux posé sur un enduit de terre. Si tu veux aussi conserver les planches de sol, je ferais du gonix. Mais tu envisages quand même de soulever le plancher. Voilà donc ma proposition personnelle sur la façon dont je procéderais dans ce genre d’ancien bâtiment :

Plancher malheureusement à enlever, vérifier les poutres, sont-elles toutes en bon état ? Quand on y est, cela doit aussi être vérifié. Ensuite, voir si des « inserts » sont déjà dans la dalle (les soi-disant « planches de débord ») avec de la terre, de la paille, des gravats, des bouteilles vides posées dessus. Si oui, la démolition peut être arrêtée. Si les saletés sur les inserts ne sont pas humides ni trop moisies, je les laisserais en place. Cela apporte aussi de l’isolation, grâce à sa masse aussi une isolation phonique correcte, si plus tard le sol est aménagé. Si vraiment il y a du gonix entre le plancher et la dalle, visser un lattage imprégné aussi haut que possible sur les poutres sur les côtés (vertical), puis placer les inserts en plaques de plâtre ou en bois à rainures fines dessus. Ensuite, verser une isolation en vrac, éventuellement protection anti-poussière dessous, mais pas de film plastique ! Il vaut mieux construire les inserts proprement afin qu’il n’y ait pas d’espaces vides. La couche d’isolant en vrac doit monter presque jusqu’aux dessus des poutres (au moins 20 cm serait, selon moi, bien). Laisser alors le sol ouvert, passer des planches de chantier, et c’est tout.

Si le sol reste non habité, alors l’humidité qui ne sera plus stockée par l’isolation pourra éventuellement monter sans entrave et traverser la toiture. Selon ma compréhension profane, il n’y aurait alors pas besoin de pare-vapeur. Si le sol est un jour aménagé, alors il sera chauffé. Entre deux étages chauffés, la différence de pression de vapeur dans le plâtre est faible, donc à mon avis il ne faudrait pas non plus de pare-vapeur. Mais pose bien un plancher et non des OSB ou panneaux de particules toxiques ! Ces choses peuvent agir comme pare-vapeurs et laisser condenser inutilement l’humidité sur les poutres. Un plancher normalement enduit, ouvert à la diffusion, laisse passer l’humidité, selon moi. Il ne faut pas mettre d’obstacle inutile à la convection.

Concernant l’isolant : je déconseille tout type d’« isolation bio ». La plupart du temps, ces produits sont imprégnés d’insecticides, pour que les insectes et autres bestioles n’y touchent pas. La cellulose n’est pas non plus sans danger selon moi, car traitée aux borates toxiques. Je fais confiance à l’argile expansée et au pérlite minéral non traité, rien de biologique.

Peut-être ferait-il mieux d’en discuter auparavant avec quelqu’un qui peut s’appeler « expert en construction » pour avoir son avis. Je suis aussi intéressé par une critique objective.

Cordialement
 

KPS

01.02.2010 08:30:28
  • #4
Bonjour @Maiks,

si la construction actuelle fonctionne sans condensation et que le comble ne doit pas être accessible, le déroulage de nappes de laine minérale sur le plancher existant est en principe non critique.

La crainte que cela pourrait déplacer davantage vers l'intérieur le point de rosée dans le plafond à fermettes est sans objet...

Il existe 2 zones problématiques pour le transport de vapeur d'eau (depuis l'air intérieur chaud):

Diffusion :
Les molécules de vapeur d'eau traversent les matériaux solides et il peut alors y avoir condensation si une couche de matériau dans l'enveloppe thermique est moins perméable à la diffusion qu'une couche plus intérieure.

Cela ne semble pas être le cas ici, car aucune accumulation d'humidité n'est survenue jusqu'à présent(?).

L'isolation appliquée sur le plancher (sans poser au préalable un film sur ce dernier) ne dégrade pas le comportement à la diffusion de la construction actuelle.

L'épaisseur d'isolant nécessaire doit être déterminée par calcul selon la réglementation sur l'économie d'énergie, car elle dépend aussi de la valeur U du plafond supérieur existant.

Il ne faut pas économiser ici et travailler au minimum en double couche avec recouvrement des joints!

Convection :
Si l'air intérieur peut échanger librement et sans entrave avec l'air extérieur par un écoulement libre, le risque est bien plus élevé que pour la diffusion.

Une recherche de fuites par pression différentielle (comme une mesure Blower-Door simplifiée) est de toute façon recommandée.

Pour conclure :
Les diagnostics à distance doivent toujours être considérés avec prudence!
Un conseil sur place est en tout cas préférable.

Cordialement,
Klaus-Peter Stieler
 

MaikS

01.02.2010 10:43:16
  • #5
Bonjour

Merci d'avance pour les réponses.

Ai-je bien compris @KPS que s’il n’y a pas d’humidité entre la dalle en paille-argile et les planchers, on peut poser l’isolation par-dessus en toute sécurité ?

Il n’y a aucune trace d’humidité entre les planchers et la dalle en paille-argile (j’ai ouvert quelques endroits par le dessus).

Je me suis renseigné aujourd’hui.

La construction serait alors selon le conseil :

1. Enlever les planchers
2. Mettre 180 mm d’isolation PAVAFLEX entre les poutres
2. Pose de la membrane d’étanchéité à l’air PAVAFLEX par-dessus
3. Ensuite soit remettre les anciens planchers, soit laisser ouvert

Qu’en pensez-vous ?

Cordialement

Maik
 

AallRounder

01.02.2010 21:27:45
  • #6
Bonjour Maik,

La laine minérale devrait, à ma connaissance, être en tout cas équipée d'un pare-vapeur, car dès 1 % d'humidité apportée, l'isolation diminue considérablement (d'environ 50 %). De plus, ce matériau isolant ne supporte pas bien l'humidité ambiante. ISOVER met aussi en garde : "Veillez à une résistance à la diffusion suffisante de la structure de plafond afin d'éviter la formation de condensats et donc de moisissures. C'est pourquoi, en particulier dans le cas de plafonds à poutres en bois, l'installation d'une membrane pare-vapeur est souvent nécessaire."

Je ne peux donc pas considérer une isolation sur lambourdes – encore moins sans pare-vapeur – comme sans risque. Le point de rosée dans la construction en bois ne serait "sans objet" que si le plafond en dessous (panneaux sur enduit en terre) est absolument étanche à l'air. En hiver, à cause des fortes différences de température – surtout dans le cas de cuisines et de salles de bains situées en dessous avec production de vapeur d'eau – un fort gradient de pression de vapeur résulte et l'air plus chaud "siffle" à travers les plus petites fissures pour se condenser sur le pare-vapeur ou directement sur la laine minérale (en l'absence de pare-vapeur). Le condensat coule dans la structure en bois. Puisque la fibre change très rapidement et très négativement ses propriétés en cas d'humidité et qu'elle stocke peu d'eau, ce ne serait pas à mon avis une solution souhaitable.

De plus, le sol devient pratiquement inaccessible et lors d'une rénovation ultérieure, une isolation du vide d’air serait de toute façon réalisée afin de ne pas perdre en hauteur ni devoir construire de nouvelles structures porteuses pour le sol.

Il existe des exemples de construction avec laine minérale et panneaux isolants en fibres de bois également SUR les lambourdes. Mais cela nécessite un effort important. Une membrane pare-vapeur ET une membrane étanche à l'air sont alors prescrites ! L'étanchéité au vent devrait idéalement être assurée par le plafond lui-même et non seulement au-dessus de la structure du plafond, car alors, selon moi, la formation de condensat ne peut être exclue.

C’est pourquoi ma recommandation non contraignante d’une isolation dans le vide d’air entre les poutres avec une isolation à régulation d’humidité reste valable.

Finalement, il semble que tu aies maintenant aussi reçu cette recommandation d’une autre source (un professionnel ?). PAVAFLEX est un panneau isolant en fibres de bois avec une activité respirante et une capacité de stockage d’humidité vantées par le fabricant. PAVATEX recommande une isolation dans le vide d’air SANS pare-vapeur.

L’isolation et les poutres sont, selon la construction mentionnée ci-dessus, simplement recouvertes par une membrane étanche à l’air bien chevauchée et collée, puis vient la couche d’usage qui peut d’abord être constituée des "planches de passage". Il faut juste que la membrane étanche à l’air ne soit pas endommagée.

Si les déclarations du fabricant sont vraiment exactes, cet isolant devrait aussi être supérieur à mes sous-couches proposées, car il peut être posé de façon plus dense tout en garantissant une bonne régulation de l’humidité. À mon avis, il serait encore important de clarifier si / comment cette isolation a été traitée chimiquement (par exemple contre les infestations fongiques).

Il vaut mieux inviter un représentant de PAVATEX chez toi et te faire conseiller sur place ! Le conseil devrait être suffisamment bon pour que tu comprennes la solution proposée et que tu sois à l’aise avec. En général, en cas de dommage dans les travaux d’isolation, aucun cas de garantie ne se présente, car même avec une pose par une entreprise spécialisée, le client est responsable : trop / trop peu chauffé et/ou trop / trop peu aéré.

Cordialement

PS : il n’y a bien sûr pas d’humidité entre le plafond et les poutres actuellement, car, comme j’ai essayé de l’expliquer hier, il n’existe jusqu’à présent aucune couche susceptible de générer du condensat.
 

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