Calcul de la puissance de chauffage et choix de la pompe à chaleur

Une pompe à chaleur, qui est en fait conçue de manière correcte ou légèrement sous-dimensionnée, peut rencontrer des difficultés ici et même à la puissance de modulation la plus élevée ne plus produire une quantité de chaleur suffisante pour compenser les pertes de dégivrage.

Cela ne peut arriver qu'en NAT. Car dans 99,5 % des jours, il fait nettement plus chaud et la pompe à chaleur est peu sollicitée.

Si je réfléchis… ces dernières années, je ne me souviens que d'1 ou 2 fois où la NAT a été atteinte.

Bonjour,

malheureusement non, cela se produit particulièrement pendant la période de transition. Le givrage est moins critique et fréquent à des températures basses car l'humidité de l'air est faible. En automne et au printemps, à 1-2 degrés de température extérieure et 95+% d'humidité de l'air, les machines gèlent très souvent.

Cordialement

Bonjour,

Le temps pour éditer est malheureusement écoulé, donc un nouveau post :



Cette image montre bien le comportement. Le matin, la machine fonctionne à la limite de sa capacité.

Je ne veux pas compliquer le sujet, je voulais juste faire remarquer qu’il faut prendre en compte les dégivrages lors du choix du niveau de performance de la pompe à chaleur air-eau.

Bien à vous

Merci d'abord à tous pour les nombreux retours !


Vous semblez vraiment bien vous y connaître, c’est pourquoi je vous remercie à nouveau spécialement pour cette explication très détaillée.

Ma question à ce sujet serait la suivante : ma puissance de chauffage d’environ 5,6 kW se réfère à une température extérieure normale (NAT) de -12 °C. Lorsque les dégivrage mentionnés ont généralement lieu avec une humidité élevée autour du point de congélation, la 55/6 a environ 7 kW à 0 °C et la 75/6 environ 10 kW.

Cela devrait probablement suffire, je ne connais pas la demande de charge de chauffage pour la maison à 0 °C, mais si à une NAT de -12 °C il s’agit des fameux 5,6 kW, la puissance disponible de la 55/6 avec 7 kW à 0 °C devrait amplement suffire ?

Je serais ravi d’avoir un retour.

Bien à vous

Bonjour,

je prendrais en fait la machine plus grande. Elle a non seulement la réserve pour compenser l’énergie retirée, mais elle devra également dégivrer beaucoup moins souvent et fonctionnera plus fréquemment dans une plage de modulation basse.

Un inconvénient pendant la période de transition pourrait être qu’elle s’éteint certains jours plus tôt (niveau de modulation le plus bas atteint, pourtant beaucoup de chaleur ne s’en va pas), contrairement à la machine plus petite. Grâce à des réglages appropriés, il est cependant possible de compenser partiellement cela et de transformer les cycles en pauses / durées de fonctionnement plus longues.

J’ai lu ailleurs un rapport d’expérience correspondant à tes conditions :

[Knapp 150 m2]
[Heizlast bei NAT: 5 kW]
[Fußbodenheizung]

Dans ce cas, la grande machine 75/6 est utilisée et le problème décrit ne survient pas, contrairement à d’autres utilisateurs avec la petite machine 55/6. En particulier, le nombre de dégivrages est beaucoup plus faible que pour le petit appareil.

Cordialement

Le givrage est moins critique et fréquent à basses températures, car l'humidité de l'air est faible. En automne et au printemps, à 1-2 degrés de température extérieure et plus de 95 % d'humidité, les machines gèlent très fréquemment.

Oui, mais ni la maison ni la pompe à chaleur n'ont alors besoin de beaucoup de puissance. C'est ce que je veux dire. Ensuite, la machine dégivre brièvement et continue à chauffer. Pendant ce temps, aucune maison neuve ne se refroidit de manière perceptible - même en cas de dégivrage toutes les 30 minutes.