On ne peut pas généraliser cela selon moi.
Là d'où je viens, si (aurait dit l’animal de Trude). Je voulais dire : la répartition de l’étage de nuit est typiquement plus compartimentée que celle de l’étage d’entrée et de séjour ; et on place les murs porteurs de manière plus astucieuse les uns sous les autres que les uns au-dessus des autres. En ce qui concerne l’emplacement des escaliers et des évacuations, cela vaut de manière comparable là où l’on ne prévoit de toute façon que des cloisons sèches à l’étage.
Faut-il commencer par le rez-de-chaussée ou l’étage supérieur dépend des besoins : il faut d’abord lister les pièces nécessaires (rez-de-chaussée, étage). Ensuite, décider si le rez-de-chaussée et l’étage doivent avoir la même surface.
Bien sûr, la première chose est la liste des pièces, lesquelles, de quelle taille et à quel étage. Si l’on dispose d’un certain budget (objectif) en mètres carrés, on le répartira en général environ 60/40 (« un étage et demi ») ou 50/50 (villa urbaine).
Je reconnais que pour les planificateurs amateurs, commencer par l’étage supérieur paraît d’abord un effort intellectuel désagréable, c’est-à-dire qu’ils comprennent bien l’argumentation mais préfèrent laisser cet exercice aux plus avancés. Mais la voie apparemment plus confortable (commencer par le rez-de-chaussée) se paie régulièrement par le fait que, partant d’un rez-de-chaussée peaufiné, il faut « pousser » à l’étage (en particulier sous combles avec pente) et tricher avec la hauteur du mur de soubassement et les lucarnes pour que ça tienne.
Ceux qui ne le croient pas au début le constateront régulièrement : les stigmates typiques sont des battants de porte contre le mur sans profondeur d’armoire, des conduits de cheminées qui gênent, des pignons de trappe d’escalier en hauteur, des petites lucarnes de salle de bain, etc.
Qui connaît ces cas (de figure) trouve au moins dans les plans d’autres planificateurs amateurs le réconfort qu’ils luttent contre les mêmes pièges. Incroyable, mais variable : le remède pour le nœud gordien est effectivement de développer les étages en suivant la gravité.
Pour convaincre les incrédules, je peux volontiers offrir un exemple concret : chez SupaCriz on voit bien comment une cave modifiée à la manière d’un tiroir pour une sortie jardin se déporte seulement au rez-de-chaussée, et comment la douleur se prolonge jusqu’à la trappe du grenier.