Baugreenhorn
08.08.2023 21:04:26
- #1
Bonjour à tous,
nous avons construit une maison jumelée. D’abord, notre voisin de la maison jumelée a construit une toiture de terrasse de 6 mètres de largeur et 3,50 mètres de profondeur directement à la limite du terrain. Ensuite, nous avons construit une toiture de terrasse non pas directement à la limite du terrain, mais avec un écart d’environ 24 cm par rapport à la limite du terrain. Cela signifie que les deux toits de terrasse ne sont pas directement contigus. Les deux toitures de terrasse sont en structure d’aluminium et toit en verre – aucun matériau fortement inflammable. Cependant, notre voisin a installé un mur de protection visuelle en matériau bois jusqu’à une hauteur de 2,50 m, jusqu’à la fin du toit, directement à la limite du terrain. Nous ne souhaitons pas avoir un mur haut devant le salon, car c’est la façade sud. Malheureusement, la mairie nous a maintenant contactés et a écrit ce qui suit concernant la protection incendie. Nous aimerions demander conseil ici dans le forum – est-il vraiment nécessaire de construire un mur coupe-feu ? Nous vivons en Bade-Wurtemberg.
Voici la réponse de la mairie :
Vous devez abandonner ici l’idée d’une « clôture ». Les dispositions relatives à une clôture dans la loi sur les droits des voisins et l’article 6 de la loi régionale sur la construction ne s’appliquent pas à la paroi mitoyenne À L’INTÉRIEUR du bâtiment principal. Dans ce cas, les terrasses couvertes doivent être considérées comme faisant partie du bâtiment principal. En principe, celles-ci doivent respecter – tout comme les maisons principales – les distances réglementaires selon l’article 5 de la loi régionale sur la construction, c’est-à-dire au moins 2,50 m de la limite du terrain. Il est toutefois possible de renoncer aux distances réglementaires si une construction parallèle est réalisée des deux côtés. Une maison jumelée est par nature toujours construite sur la limite du terrain, mitoyenne à une autre maison jumelée. Ainsi, l’article 5 paragraphe 1 point 2 de la loi régionale sur la construction s’applique (construction en opposition). Une construction mitoyenne parfaitement alignée n’est pas nécessaire. Un décalage entre des maisons mitoyennes jumelées ou en rangée n’est pas inhabituel. La hauteur et la profondeur de la construction peuvent différer de quelques mètres.
MAIS : Entre les terrasses couvertes doit être insérée – à l’instar des bâtiments principaux – une séparation technique anti-incendie sous la forme d’un mur coupe-feu ou d’un mur de terminaison du bâtiment conformément à l’article 7 paragraphe 3 point 2 ou 3 de la LBOAVO. D’autant plus que tout doit maintenant être rempli de mobilier et d’étagères/rangements avec des substances parfois inflammables et que cela limite donc l’accessibilité et la visibilité, cela est d’autant plus important. Sinon, un embrasement pourrait se propager de fenêtre en fenêtre par le mobilier inflammable d’une maison à l’autre. Par l’encombrement avec des armoires et des cloisons, les incendies ne seraient reconnus que très tardivement par vous.
Ce mur coupe-feu doit avoir une qualité d’au moins F60. En alternative, il peut être construit en système sec avec une structure ayant une qualité F30 côté intérieur (côté voisin) et F90 côté extérieur (votre côté).
Le panneau multiplex ne répond pas à cette exigence !
La dernière modification de la LBOAVO (règlement d’exécution de la loi régionale sur la construction du BW) a apporté une régulation complémentaire à ce sujet. Il est désormais possible de renoncer au mur coupe-feu, si les toitures de terrasses ne dépassent pas 3 m de profondeur. Ce n’est malheureusement pas le cas ici, car elles mesurent 3,50 m de profondeur.
L’obligation d’ériger un mur coupe-feu selon les prescriptions des articles 7 paragraphe 3 points 2 ou, alternativement, 3 LBOAVO concerne non seulement vos voisins, mais aussi vous-même. Strictement parlant, vous et votre voisin devriez chacun – à l’instar du bâtiment principal – construire sur votre côté de la propriété un tel « mur de terminaison du bâtiment / mur pare-feu », séparés par un joint de 2 cm (mur coupe-feu-joint-mur coupe-feu).
Pour des raisons pragmatiques, nous considérons la protection incendie comme remplie pour la terrasse, si vous et vos voisins convenez d’un mur mitoyen commun qui protège les deux côtés. Que ce mur soit sur le côté d’un terrain ou au centre de la limite ne nous importe pas. La manière dont vous réglerez cela sur le plan civil, concernant le droit d’usage ou la surconstruction, nous vous laissons en charge.
Exigences :
· Les exigences selon l’article 7 paragraphe 3 points 2 ou 3 de la LBOAVO s’appliquent (murs pare-feu, murs de terminaison du bâtiment).
· Le mur pare-feu doit être au minimum résistant au feu de classe F60.
En alternative, il peut être construit en système sec, s’il possède la classe de résistance au feu F30 côté intérieur et F90 côté extérieur. Pour cela, il faut utiliser des panneaux coupe-feu résistants aux intempéries. Approbation générale et mode d’emploi par les fabricants, par ex. Knauf ou Fermacell. Nous recommandons cependant ici, pour plus de simplicité et en raison de l’exposition aux intempéries, une variante maçonnée avec qualité F60.
· Le mur doit se terminer complètement avec le toit (pas d’espace entre toit et mur). Le cas échéant, il doit être conduit jusqu’au bord supérieur du toit et protégé par une plaque métallique contre les intempéries.
· Contrairement aux murs coupe-feu complets à part entière, un mur pare-feu peut ne pas devoir être « mécaniquement résistant ». C’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire qu’il reste stable même si le bâtiment en feu s’effondre ou brûle.
Merci d’avance pour vos réponses !
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