Les banques n'ont-elles pas un problème avec les maisons avec droit d'habitation ? Si la banque veut liquider la maison un jour, ce droit d'habitation entraîne une dépréciation, c’est-à-dire qu’elle est très difficile à vendre, donc plutôt en dessous du prix. Aucune banque n’accepterait ça, non ?
à ma connaissance, la banque peut se faire inscrire comme premier bénéficiaire, ce qui prime sur le droit d’habitation des parents.
Je ne sais pas trop comment cela se passe ensuite si la banque veut vendre la maison, en principe les parents devraient alors renoncer à leur droit d’habitation. Mais savoir si c’est faisable, cela ne se produirait qu’en dernier recours mais quand même...
S’ils obtiennent un droit d’habitation, on peut aussi prévoir qu’ils apportent une contrepartie de x euros. Cela pourrait éventuellement être considéré comme un revenu.
Investir la moitié de l’argent mensuel disponible dans le crédit est évidemment difficile si on dispose de 2000 € de salaire disponible. Ce serait différent si on retirait la moitié sur 5000 € ou plus, mais là...
Je conseillerais plutôt de ralentir un peu et de conserver une certaine liquidité.
Si les parents doivent absolument être impliqués, ce qui est tout à fait possible, on pourrait éventuellement se contenter d’un grand appartement qu’on divise en deux. Mais il faut d’abord trouver un bien qui offre ces possibilités. Avec un appartement de 120 m² au rez-de-chaussée, ça pourrait peut-être marcher avec une entrée séparée. Bien sûr, il faut aussi voir si la situation familiale (enfant par exemple) le permet. Sinon, on revient vite à la maison si une surface plus petite ne suffit pas.