Remblaiement de terrain en zone d’« inondation »

  • Erstellt am 27.10.2025 22:16:37

Tom_bay

28.10.2025 12:11:27
  • #1


d'après ce que je lis dans le plan d'aménagement, l'ensemble du terrain doit être surélevé au niveau de la rue :

« Adaptation aux voies de circulation : dans l'immédiat voisinage des voies publiques de circulation et des espaces verts, le niveau fini des bordures du terrain doit être adapté au niveau des voies de circulation et des espaces verts. »
 

wiltshire

28.10.2025 12:43:58
  • #2
À côté de l'aspect financier, je vois aussi l'aspect émotionnel. Comment est-ce d'attendre une crue, de regarder le niveau de l'eau avec inquiétude ? Comment est-ce lorsque l'on a beaucoup perdu, même si cela est d'une certaine manière indemnisé ?

Le classement dans les zones HQ est statistique et se base uniquement sur des valeurs du passé. Parmi les 25 plus grands fleuves d'Allemagne, il n'y en a pas un seul qui n'ait pas connu au moins un événement de crue HQ50 ces dernières années, plusieurs même deux ou trois. Cela montre pour moi une particularité mathématique. La Bavière a publié des recommandations visant à dépasser d'au moins 15 % les standards associés aux classifications HQ afin de tenir compte des changements liés au changement climatique.

Je ne suis pas un expert. Dans une zone inondable classée extrême, je construirais uniquement en mode flottant. Si la zone est en plus vulnérable aux débordements, même pas ça. Pour le risque encouru, j'attendrais une amélioration particulière de la qualité de vie, comme par exemple une vue dégagée sur le plan d'eau. Ce n'est pas le cas pour l'emplacement du terrain dont il s'agit ici. Mon évaluation n'est pas uniquement rationnelle, il n'y a pas de « juste » ou de « faux ».

Que des terrains constructibles soient même désignés dans des zones classées HQ100extrême, je trouve cela économiquement discutable.
 

MachsSelbst

28.10.2025 13:14:12
  • #3


Cela est également judicieux, pour diverses raisons. Et au final, cela coûtera même beaucoup plus cher si l'on ne relève que les surfaces pour la maison, le garage, la terrasse et les chemins, et que l'on retient le reste avec des pierres en L de 1,5 à 1,8 m de hauteur, un mur sec ou une autre méthode. Reprendre une pente de 1,5 m uniquement en pente douce prend énormément de place, car il ne faut pas dépasser un talus de 30°, et cela comporte aussi le risque que la pluie ruisselle de la rue vers le terrain si le système d'assainissement est défaillant lors de fortes pluies.
 

haydee

28.10.2025 14:03:54
  • #4
Voyons si la commune dispose d'une gestion des pluies intenses. D'autres valeurs que celles d'une crue centennale sont prises en compte. Les localités du Danube sont habituées aux inondations, mais que se passe-t-il s'il y a bien plus ou plus rapidement qu'une inondation normale. Juste à titre d'exemple, notre petit ruisseau avec environ 15-20 cm d'eau en temps normal, 75 cm en cas d'inondation, peut atteindre 5 m lors d'une forte pluie selon le modèle, et ce en peu de temps. Sans possibilité d'assurance, je ne construirais pas. Il faut donc clarifier cela en premier.
 

MachsSelbst

28.10.2025 18:51:08
  • #5
Mesures techniques, assurance, tout est ok.
Mais Wiltshire a mentionné le facteur le plus important. Quel type es-tu ou êtes-vous ?

J’ai un collègue qui était assis à côté de moi quand l’inondation descendait déjà sa rue, des barrières de sacs de sable étaient construites, et il m’a dit, quand je lui ai demandé s’il ne voulait pas rentrer chez lui : « Je vais gérer ça tout seul… » « Qu’est-ce que je pourrais faire ? Récupérer l’eau avec une pelle ? Me tenir devant la digue avec les larmes aux yeux ? Au pire, on devra faire des rénovations… »
Si tu es ce genre de personne, construis là-bas.

Si tu es du genre à avoir mal au ventre dès que la carte d’alerte indique le niveau 2 ou 3 pour fortes pluies, alors laisse tomber. Pense aussi à ta moitié. L’année où la Basse-Saxe et la Saxe-Anhalt ont été submergées par les inondations, l’eau était jusqu’au dessous de la dalle du sol sur le terrain. Je restais calme, la dalle est étanche, pas de danger… pour ma moitié, c’était comme si son monde s’effondrait ce jour-là… s’il y avait eu un réel danger d’inondation, nous vivrions probablement ailleurs aujourd’hui…

Les mesures techniques coûtent cher, les assurances n’interviennent qu’après la catastrophe. La composante personnelle, elle est décisive. Ça ne te sert à rien si l’assurance paie les rénovations, mais que ta famille ne veut plus vivre là et te laisse là tout seul.
 

Papierturm

28.10.2025 19:37:56
  • #6
Oh oh.

Alors. Avant même de penser à acheter le terrain, je clarifierais toute une série de points.

1. Possibilité d'assurance :
Les portails en ligne ne sont pas parlants. En cas de situations à risque, cela est souvent examiné individuellement et selon l’assurance, les dégâts liés aux inondations peuvent être exclus. (Je me souviens cependant qu’une modification législative doit arriver, permettant de souscrire une assurance contre les risques naturels - mais je ne sais pas comment cela sera mis en œuvre.)
Donc : Aller à l’assurance où l’on est jusqu’à présent le meilleur client, et faire clarifier cela.

2. Expertise du sol sur le terrain, environ à l’endroit où l’on souhaite construire. Désolé, mais se fier à l’expertise du sol de la ville avec ses forages faits ailleurs n’est pas une bonne idée.

3. Vraiment faire une profonde introspection, comme d’autres l’ont déjà écrit, et se demander à quel point on peut vivre avec le risque.
(Dans ce contexte : À quelle hauteur l’eau atteindrait-elle en cas de HQ1000 sur le terrain ? S’agirait-il d’eau stagnante ou d’eau courante ?)

4. Si on peut encore acheter le terrain, essayer de découvrir quelle entreprise a déjà beaucoup construit dans la région et demander expériences et estimations de coûts. Surtout en zone rurale, il y a souvent quelques « suspects habituels » qui ont de l’expérience avec les conditions locales et peuvent déjà donner des évaluations assez pertinentes.

Je crains que ce soit cher.
 
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