Hauteur de référence du plan d'aménagement, problème de compréhension

  • Erstellt am 14.08.2017 12:33:33

Escroda

15.08.2017 20:42:50
  • #1
Comme toujours, sans connaissance de l’ensemble du plan d’urbanisme (B-Plan) et des dispositions textuelles, seules des hypothèses très vagues sont possibles. La visite de l’autorité locale de délivrance des permis serait sûrement plus éclairante. Voici néanmoins mes évaluations :

Pas du tout. Encore un exemple de formulations ratées dans le plan d’urbanisme. Un cercle a un centre clair, une surface irrégulière non. Même pour un triangle, il se pose la question de savoir si le point central signifie l’intersection des hauteurs, de la médiatrice, de la bissectrice ou de la médiane.

Probablement, les urbanistes veulent effectivement dire un point dans cette région, de sorte qu’ils n’accepteraient probablement pas l’interprétation suivante : le centre de la "diagonale" d’un coin de la zone constructible à un autre, c’est-à-dire par exemple (291,61+291,17)/2=291,39. Cette calcul ne peut toutefois pas être réfuté d’après la description du point de référence.

Si seul votre terrain présente ce fort talus, il s’agit d’une situation exceptionnelle particulière qui peut tout à fait justifier une dérogation. Cela dépend des talents de formulation de votre architecte et de la forme du jour du chargé de dossier.

La décision d’accorder une dérogation n’est normalement pas prise par le service des permis de construire, mais par celui qui a élaboré le plan d’urbanisme, c’est-à-dire la commune ou le service d’urbanisme. Les employés devraient être réceptifs à de bons arguments. Éventuellement, chercher un entretien avec le chef de service.

La plupart des dispositions du droit de l’urbanisme ne protègent pas les voisins, à mon avis, cela inclut aussi la disposition relative à la hauteur. Même si le §31 du Code de la construction mentionne la prise en compte des intérêts des voisins, ceux-ci ne sont pas associés aux dérogations, contrairement aux dérogations relatives au droit de la construction (zones de retrait, protection incendie, ...), et n’ont pas non plus de droits de contestation.
 
Oben