Bauexperte
25.04.2012 16:38:22
- #1
Bonjour,
Tu oses un peu et tu es à mon avis aussi un peu naïf
Je ne sais pas d’où tu tires tes connaissances – le fait est que seules la catégorie des fournisseurs bon marché, plus précisément leurs sous-traitants – ici les entrepreneurs de travaux publics – doivent emprunter cette voie [B]. Les maisons sont – contre toute évidence – toujours proposées à moindre coût; la plupart du temps aux dépens des artisans exécutants; alors que la marge reste en grande partie intacte chez le fournisseur d’origine. Pour obtenir un résultat à peu près supportable, ces artisans sont forcés de réaliser leur marge par les ventes complémentaires. C’est exactement ce que veulent la plupart des fournisseurs intervenant au niveau national. D’une part, cela évite à leurs commerciaux la négociation difficile des prix, d’autre part, l’artisan doit prendre en charge cette partie pour les raisons susmentionnées. Les fournisseurs s’en tirent toujours bien et les sous-traitants encaissent en retour toutes les critiques.
Toutefois, il appartient à chaque maître d’ouvrage – du moins pour le lot travaux publics – de demander d’autres offres pour comparaison. Je ne comprends donc pas – du moins sur ce point – où serait le problème.
Cordialement
Tu oses un peu et tu es à mon avis aussi un peu naïf
C’est malheureusement ainsi que les BU aiment gagner deux ou trois fois avec la terre. Beaucoup d’abus sont commis à ce sujet. À un maître d’ouvrage, on facture l’enlèvement et le dépôt de la terre excavée, pour quoi on utilise comme preuve plus ou moins douteuse des cartes de pesage, parfois même des bons de livraison manuscrits. Ici, une marge est déjà incluse dans le transport et bien sûr, des frais de décharge imaginaires sont également ajoutés. En fait, la terre, si elle convient pour le remblai, est simplement transportée sur le chantier voisin ou un lieu de stockage, pour ensuite facturer au maître d’ouvrage suivant la livraison et le matériau de remblai, que le précédent maître d’ouvrage avait non seulement obtenus gratuitement, mais dont on avait même déjà facturé le prix.
Je n’ai rien contre le fait que chacun veuille gagner de l’argent, mais un tel comportement est tout de même audacieux et, pour moi, frôle la fraude.
Je ne sais pas d’où tu tires tes connaissances – le fait est que seules la catégorie des fournisseurs bon marché, plus précisément leurs sous-traitants – ici les entrepreneurs de travaux publics – doivent emprunter cette voie [B]. Les maisons sont – contre toute évidence – toujours proposées à moindre coût; la plupart du temps aux dépens des artisans exécutants; alors que la marge reste en grande partie intacte chez le fournisseur d’origine. Pour obtenir un résultat à peu près supportable, ces artisans sont forcés de réaliser leur marge par les ventes complémentaires. C’est exactement ce que veulent la plupart des fournisseurs intervenant au niveau national. D’une part, cela évite à leurs commerciaux la négociation difficile des prix, d’autre part, l’artisan doit prendre en charge cette partie pour les raisons susmentionnées. Les fournisseurs s’en tirent toujours bien et les sous-traitants encaissent en retour toutes les critiques.
Toutefois, il appartient à chaque maître d’ouvrage – du moins pour le lot travaux publics – de demander d’autres offres pour comparaison. Je ne comprends donc pas – du moins sur ce point – où serait le problème.
Cordialement