Lorsqu’un grand prestataire a un échec une fois sur 100 maisons par an, il y en a quand même 99 qui disent que tout s'est bien passé. Lorsqu’un petit prestataire a un échec une fois sur 5 maisons par an, il ne reste plus que 4 qui peuvent parler positivement de lui. En conséquence, l’avis négatif pèse plus lourd et le prestataire fera tout pour éviter que cela arrive.
Les petits n’ont pas de service juridique pour les injonctions, ils doivent protéger leur bonne réputation uniquement par un travail de qualité.
Il faut bien sûr aussi dire qu’il y a quand même des brebis galeuses chez les petits prestataires.
Oui, il faut distinguer entre les « petits » et les «
trop petits » : les entreprises
dirigées par leur propriétaire sont recommandables – en revanche, ne sont pas recommandables les entreprises
composées uniquement du propriétaire (maison de paille), qui reconstituent une équipe de sous-traitants pour chaque chantier comme s’il s’agissait d’un match de football de rue. Un bon entrepreneur général est par exemple un entrepreneur en bâtiment avec ses propres maçons et bétonniers, qui coopère avec un charpentier fixe et fait régulièrement appel aux mêmes plombiers, carreleurs et électriciens. Les architectes peuvent aussi être de bons entrepreneurs généraux – pas en revanche les bouchers qui essaient hardiment un changement de carrière.
C’est pourquoi il faut simplement se promener les yeux et les oreilles ouverts dans les zones de construction neuves et recueillir des témoignages d’expérience.
Oui, c’est pratiquement la meilleure méthode pour les débutants, qui sont typiquement des non-professionnels, pour obtenir néanmoins des réussites respectables.