Pièges fiscaux lors de la mission à une entreprise de construction étrangère

  • Erstellt am 15.02.2024 00:33:14

Musketier

15.02.2024 21:25:05
  • #1
Cela n’a absolument rien à voir avec la taxe sur le chiffre d’affaires, mais avec le droit des contrats.
 

Tolentino

15.02.2024 21:30:42
  • #2
C'est vrai. C'est quand même incroyable que devant la loi, on puisse être à la fois entrepreneur et non entrepreneur. Et ensuite, on s'étonne que les gens n'aient plus confiance dans l'État de droit.
 

Musketier

15.02.2024 22:39:15
  • #3


Oui, malheureusement c'est comme ça. Ce n'est pas quelque chose de nouveau, c'est comme ça depuis toujours.
Le droit des impôts sur le revenu se base sur la réalisation de bénéfices, tandis que le droit de la taxe sur la valeur ajoutée se base sur l'intention de percevoir des recettes. En conséquence, une entreprise assujettie à la TVA pourrait néanmoins être considérée comme une activité de loisir du point de vue de l'impôt sur le revenu.
Cette différence de traitement existe toutefois à de nombreux endroits entre les différentes législations fiscales.
 

Tolentino

15.02.2024 23:05:25
  • #4
Je ne doute pas que ce soit le cas, je ne fais que dénoncer la duplication. Cela va à l'encontre de la compréhension juridique de tout bon citoyen.
Le fait qu’il y ait une différence en défaveur de « l’accusé » surtout lorsque l’État est l’« adversaire » habituel dans un litige ne rend pas la situation meilleure.
Que le droit fiscal doive être simplifié est une affirmation générale connue depuis l’école, mais avec de tels exemples j’en conclus qu’il doit aussi être réformé fondamentalement dans ses principes.
 

Zubi123

16.02.2024 08:07:04
  • #5

Ce n'est pas tout à fait exact ! On ne doit tout simplement pas utiliser les mêmes termes pour deux domaines fiscaux différents. En matière de TVA, on peut parler d'entrepreneur - voir l'article 2 du UStG. En matière d'impôts sur le revenu, on parle en revanche de commerçant... et la distinction devient alors plus claire.
 

Tolentino

16.02.2024 09:33:44
  • #6
Il ne s'agissait pas de ça pour moi. Il s'agissait du terme entrepreneur et de la définition de la loi et surtout de la jurisprudence.
Dans la partie que j'ai citée plus haut, il existe, selon le code de l'urbanisme et la jurisprudence de la Cour fédérale de justice, une définition différente de celle de la loi sur la TVA.
C'est grave, mais cela ne doit pas être le sujet ici.
 
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