Mais soyons honnêtes... une maison partiellement rénovée des années 60 ne descendra guère sous les 200 kWh/m², il y en a même beaucoup qui se situent plutôt autour de 300 kWh/m². Si on calcule 150 m² * 200 kWh/m², on obtient alors 30 000 kWh de besoin en chaleur. Prenons ensuite une température de départ de 55 degrés et une température extérieure de 2 degrés (c’est déjà une région plutôt douce) et ignorons que la performance chute beaucoup plus les jours froids qu’elle ne s’équilibre les jours plus chauds. On obtient alors un COP=2,12, ce qui fait 14 150 kWh d’électricité pour le chauffage ou plus de 5 000 €.
Tout cela est encore pris de manière plutôt optimiste, maison partiellement rénovée, hiver doux, maison pas trop grande, électricité à 35 centimes. La réalité peut être bien pire. Je n’ai plus besoin de regarder des expertises complaisantes quand je peux recalculer moi-même et arriver à la conclusion que c’est absurde. De telles maisons ne sont tout simplement pas économiquement convertibles sans rénovation complète. Point final.