11ant
02.10.2020 13:21:12
- #1
Les cadres de fenêtres anthracite ont pour moi toujours un petit air de « eye-liner pour la maison ». « Tout dans la même teinte RAL » n’existe d’ailleurs pas : contrairement aux teintes Pantone, les teintes RAL varient selon chaque matériau (au sens de la surface, ici donc éventuellement le film !) – quand je cherche des exemples de teintes sur Google, je vois rarement moins de sept teintes différentes pour mes yeux, correspondant à la même teinte après le numéro. Cet effet se manifeste plus fortement avec les couleurs vives, c’est aussi pour cela que les tons non colorés (et alors surtout ceux proches du noir moyen, c’est-à-dire environ 80 % de gris) conviennent relativement le mieux pour un référentiel apparemment uniforme de surfaces colorées adjacentes. En pratique, cependant, la (au moins « ressentie ») différence entre mat et brillant de la même teinte est plus grande que, par exemple, entre le RAL7016, le RAL7021 et le DB703.
En tant qu’ancien fabricant de fenêtres, je peux dire que nous avons (notamment en aluminium !) réalisé 80 % des commandes en blanc. Les poudres pigmentaires pour le revêtement sont souvent livrées en grands contenants, c’est-à-dire que le capital immobilisé en stock pèse sur le calcul des coûts pour une teinte rare plus que pour une teinte (par exemple en raison de l’effet métallique) plus chère. J’étais assez satisfait du rouge, car pour les bureaux et magasins, le rouge épargne-sparks est apprécié non seulement par les caisses d’épargne mais aussi par d’autres maîtres d’ouvrage – avec le bleu Lidl ou Aral, c’est malheureusement différent. Le brun cerf est pratiquement un souvenir, depuis que la mode a relégué les portes basculantes d’acier à nervures verticales au musée. Cet aspect commercial, comme pour nous avec les poudres, sera essentiellement le même pour les fabricants de films avec leurs granulés.
Que chacun/e note bien le paragraphe ci-dessus en italique avant de succomber à l’illusion d’harmoniser la toiture et les cadres de fenêtres – que ce soit dans la « même » teinte ou prévu différemment ! – cela ne peut conduire qu’à des déceptions régulières et/ou au fait que les maîtres d’ouvrage soupçonnent le fabricant de l’un ou l’autre matériau d’une trop grande tolérance dans la prétendue teinte « normalisée ».
En tant qu’ancien fabricant de fenêtres, je peux dire que nous avons (notamment en aluminium !) réalisé 80 % des commandes en blanc. Les poudres pigmentaires pour le revêtement sont souvent livrées en grands contenants, c’est-à-dire que le capital immobilisé en stock pèse sur le calcul des coûts pour une teinte rare plus que pour une teinte (par exemple en raison de l’effet métallique) plus chère. J’étais assez satisfait du rouge, car pour les bureaux et magasins, le rouge épargne-sparks est apprécié non seulement par les caisses d’épargne mais aussi par d’autres maîtres d’ouvrage – avec le bleu Lidl ou Aral, c’est malheureusement différent. Le brun cerf est pratiquement un souvenir, depuis que la mode a relégué les portes basculantes d’acier à nervures verticales au musée. Cet aspect commercial, comme pour nous avec les poudres, sera essentiellement le même pour les fabricants de films avec leurs granulés.
Que chacun/e note bien le paragraphe ci-dessus en italique avant de succomber à l’illusion d’harmoniser la toiture et les cadres de fenêtres – que ce soit dans la « même » teinte ou prévu différemment ! – cela ne peut conduire qu’à des déceptions régulières et/ou au fait que les maîtres d’ouvrage soupçonnent le fabricant de l’un ou l’autre matériau d’une trop grande tolérance dans la prétendue teinte « normalisée ».