Il s'agit du fait que dans la fiche d'information que l'on doit signer, il est indiqué que le courtier reçoit une rémunération de xxxx, xx euros et que celle-ci est versée par l'institut de crédit qui finance. Que ce montant soit intégré de manière cachée dans les conditions, cela m'est complètement égal, si la condition AVEC courtier est inférieure de 0,5 % par rapport à SANS courtier, comme c'était le cas chez nous.
L'essentiel est que dans le formulaire il ne soit pas écrit que le CLIENT paie le courtier, car dans ce cas, il pourrait aussi réclamer un paiement, même si le financement ne se réalise pas, pour des "efforts de médiation". C'est ce que j'ai lu dans les CGV d'un courtier financier sur Internet. Et même en cas de médiation réussie, en tant que client, on ne veut pas devoir mettre 1200 euros (exemple) supplémentaires sur la table, s'il y a une autre solution.
Oui - tu as raison.
D'un autre côté, le conseiller financier serait vraiment bête s'il ne présentait pas cette fiche d'information. Il n'y a presque pas de meilleure publicité : Je te conseille de manière exhaustive et tu ne paies pas un centime en plus.
Il y a, comme tu l'as déjà écrit, aussi des conseillers financiers qui intègrent de telles "conditions barrières" dans leurs CGV. On parle de conditions barrières parce que le conseiller financier n'aime pas vraiment travailler gratuitement et veut ainsi éviter de recevoir des demandes absurdes ou d'être simplement utilisé pour la "vérification" d'autres demandes de conditions. La manière d'y faire face reste à chacun.
Par exemple, j'ai rencontré notre courtier financier à un salon immobilier. Il y avait donné une conférence et plus tard distribué aux intéressés un "bon de consultation" d'une valeur de 300 euros. Il a dit qu'il prendrait autrement 300 euros pour une consultation qui ne seraient pas facturés en cas de conclusion. Je lui ai demandé directement dans quelle mesure ces 300 euros (sans bon) étaient un "montant barrière". Il a un peu rougi puis a confirmé cela avec un sourire malicieux.
D'ailleurs, je ne sais toujours pas aujourd'hui s'il aurait réellement demandé 300 euros ou si c'était juste une façon de faire de la publicité (pour valoriser le bon). Mais cela ne m'a pas intéressé non plus. Ce qui était décisif pour ce courtier, c'était qu'il ait répondu très rapidement à une demande de ma part et ait présenté une offre propre.
L'homme/le client est ainsi fait qu'il aime emporter quelque chose de "valable" (bon).