HAUSBAU-RATGEBER
25.10.2010 18:36:32
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Ce qu’il faut prendre en compte avant la signature du contrat
Notre recommandation de procéder à une vérification des entreprises concernées est une règle d’or que tout futur maître d’ouvrage doit impérativement respecter avant de signer un contrat. Procédez comme suit :
Ce sont quelques-unes des choses fondamentales qu’un futur maître d’ouvrage devrait prendre en compte. OHG ou non, cela n’a pas d’importance. Et soyez doublement prudent avec les offres trop belles pour être vraies.
Notre recommandation de procéder à une vérification des entreprises concernées est une règle d’or que tout futur maître d’ouvrage doit impérativement respecter avant de signer un contrat. Procédez comme suit :
[*]1. Faites vérifier l’entreprise avant la signature du contrat.
[*]2. Si la vérification est satisfaisante, recherchez ensuite sur Internet d’éventuelles informations négatives supplémentaires afin de vous faire une image plus complète.
[*]3. Gardez à l’esprit que les soi-disant références ne le sont pas vraiment, car personne ne diffuserait des informations négatives. Les références ne sont donc que de la poudre aux yeux et sont rarement utiles.
[*]4. Faites examiner les contrats avant signature par un avocat pour détecter d’éventuelles objections juridiques et par un expert en construction, qui est un as du droit des contrats de construction, afin qu’ils vérifient les contenus du contrat sous l’angle pour et contre du maître d’ouvrage. Le Bauherrennotruf vous aidera volontiers à cet égard à l’adresse e-mail bauherrennotruf@gmx.de ou au numéro de téléphone 040 / 88 88 66 22.
[*]5. Vérifiez avant la signature du contrat si les contrats de construction comportant une clause dite de confirmation de financement selon les directives de l’entrepreneur ne constituent pas en réalité une déclaration cédulaire dissimulée. En général, une simple copie de la lettre de la banque, la brève confirmation adressée au maître d’ouvrage que le financement est assuré, suffit à l’entrepreneur. Si l’entreprise insiste pour sa propre clause, n’y cédez qu’à condition qu’en échange une garantie d’exécution couvrant le montant total des travaux soit fournie. Pensez-y, uniquement simultanément et via un notaire.
[*]6. Le plan de paiement doit être correct ! Après l’achèvement du gros œuvre, du plâtre ou du revêtement, de la couverture de toit, des fenêtres, des portes de terrasse et d’entrée, y compris les coûts de planification, la somme versée jusqu’à présent ne doit pas dépasser 60 % du montant total du contrat de construction. Important : Les paiements de quelque nature que ce soit, avant que vous ne puissiez prouver que la demande de permis de construire a été déposée (attestation de réception par l’administration), doivent être contractuellement exclus. En outre, cette première tranche ne doit pas dépasser 3 %. La deuxième tranche doit alors correspondre à la « finition de la semelle / dalle de fondation ». Ici aussi, le montant de la tranche ne doit pas dépasser 7 % pour la dalle de fondation et 10 % pour la semelle du sous-sol. N’oubliez pas que les banques ne vérifient pas cela et n’en sont pas responsables.
[*]7. Ne vous laissez pas éblouir par des choses destinées à vous convaincre de signer. Elles sont certes agréables à regarder, mais ne servent la plupart du temps que d’illusion.
Faites attention à ce qui suit à ce propos :
- Contrôle DEKRA / Tüv (souvent à remettre en question, mais souvent exigé par les banques pour les subventions)
- Assurance garantie décennale
- Confirmation écrite de l’achèvement des travaux par l’entreprise (c’est absurde, l’entreprise s’engage déjà à le faire par le contrat)
- Un conducteur de travaux est fourni (mais il est payé par l’entreprise, rappelez-vous que chacun priorise ses propres intérêts)
- Expert pour les réception des travaux
[*]8. Les cadeaux et concessions des entreprises ne doivent servir qu’à vous persuader de signer. Gardez toujours à l’esprit qu’un bon entrepreneur vous fait des offres équitables et ne fait jamais de cadeaux. En général, il ne négociera avec vous qu’un rabais en pourcentage.
[*]9. Veillez à n’avoir qu’un seul partenaire contractuel responsable. Si l’on vous propose seulement une coordination et que vous devez conclure les contrats directement avec les entreprises d’exécution ou un entrepreneur général (GU), il sera difficile de rendre le donneur de licence, qui vous propose cela, responsable. Le plus souvent, vous restez alors avec les problèmes liés au GU et vous êtes le perdant. En général, ces entreprises en aval sont des titulaires de licence qui doivent reverser au donneur de licence une part non négligeable des prestations contractuelles convenues avec vous. Vous êtes mieux loti si vous cherchez vous-même les entreprises, demandez des offres, et engagez séparément un architecte pour la planification et un ingénieur pour la direction des travaux. Ces deux derniers sont aussi responsables des activités exercées. Un donneur de licence ne l’est pas.
Ce sont quelques-unes des choses fondamentales qu’un futur maître d’ouvrage devrait prendre en compte. OHG ou non, cela n’a pas d’importance. Et soyez doublement prudent avec les offres trop belles pour être vraies.