Finch039
13.11.2023 08:21:34
- #1
Les discussions, comme je le vois, s’éloignent toujours plus, loin de la question initiale du demandeur.
Fondamentalement, ceci :
Dans la salle de bain, en particulier lorsque le bâtiment est en construction bois, les sols doivent être étanchéifiés de manière à ce qu’en cas de sinistre, aucune eau ne puisse infiltrer la construction du sol. Imaginez un instant quels dégâts cela causerait si de l’eau se déversait depuis les surfaces des murs vers les étages inférieurs.
Nous avons ici, comme l’a expliqué le demandeur, une chape sèche en éléments en plâtre fibré. L’obligation de vérification et de diligence du poseur de sol (ici : carreleur) porte donc spécialement sur une sous-construction qui diffère complètement d’une chape minérale classique.
Une telle construction doit assurément être vérifiée de manière suffisante et appropriée quant aux déformations possibles sous charges ponctuelles.
En cas de dommage, il faudra finalement prouver quelles vérifications ont été effectuées selon quelle méthode – et quels résultats en ont été constatés à l’époque.
Se contenter plus tard de dire « tout était en ordre » ne servira certainement pas d’argument de décharge en cas de litige pour le carreleur.
Dans le cas le plus simple, on posera une règle longue sur la surface non chargée des éléments de chape sèche, puis on appliquera une charge corporelle. Des fléchissements notables ne doivent pas se produire.
Mais comme il y aura dans tous les cas, surtout avec un plafond à poutres bois, des fléchissements, les fabricants de la construction légère spécifient la taille maximale des carreaux à 30 cm x 30 cm et un mortier-colle flexible accompagné d’un joint flexible.
C’est ce qu’il en est du revêtement de sol céramique.
Passons maintenant aux travaux préparatoires.
Ils consistent à étanchéifier l’ensemble de la surface de la salle de bain, indépendamment de la classe de sollicitation de l’eau, avec un produit d’étanchéité liquide approprié.
Qui ici penserait à un produit d’étanchéité bitumineux, devrait s’asseoir dans un coin et suivre la suite de la discussion sur ce sujet de manière passive.
Une bande d’étanchéité bitumineuse en intérieur, en plus sur des panneaux en plâtre fibré (chape préfabriquée), c’est un non catégorique !
Une fois la surface du sol traitée avec la première couche d’étanchéité, les jonctions aux surfaces montantes sont intégrées dans la deuxième couche de produit d’étanchéité liquide au bout d’environ 12 heures avec des bandes d’étanchéité appropriées et des solutions d’angle système. Cette deuxième couche a généralement une couleur différente de la première pour que d’éventuels manques soient rapidement visibles.
Un tapis de désolidarisation sert dans la plupart des cas uniquement à l’entreprise artisanale, car elle peut facilement répercuter les coûts correspondants au maître d’ouvrage, effrayé et reconnaissant de la solution.
Que les tapis de désolidarisation ne s’appliquent qu’aux chapes critiques devrait ici être juste évoqué brièvement.
Une surface de sol à base de panneaux en plâtre fibré (naturellement appropriés) n’est pas un support critique !
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Retenons donc ceci :
Une étanchéité par exemple à base d’un produit liquide appliqué au pinceau ou au rouleau est absolument nécessaire avec bandes d’étanchéité sur les surfaces murales ascendantes en cas de construction à ossature bois.
Un tapis de désolidarisation ne fait absolument pas partie des matériaux nécessaires lorsque de nouveaux panneaux en plâtre fibré sont utilisés comme « chape sèche ».
Des produits auxiliaires flexibles comme le mortier-colle et le joint de couleur flexible sont également des acquisitions nécessaires.
Les carreaux ne doivent pas être plus grands que 30 cm x 30 cm, sinon il existe un important risque de casse ou de fissuration dû aux déformations (inévitables sur les chapes sèches comme plafond à ossature bois) sous charges d’usage.
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J’espère avoir de nouveau été utile avec ces indications !
Cordialement : KlaRa
Je vous remercie beaucoup pour cette réponse détaillée et surtout pertinente par rapport à la question !
Une sous-couche a été appliquée sur les éléments de chape sèche, puis le tapis de désolidarisation a été collé dans un mortier flexible. Les angles intérieurs et extérieurs ainsi que toutes les surfaces murales ont été étanchéifiés avec un ruban d’étanchéité bleu. Donc tout est en ordre. Le raccord à la douche a également été effectué correctement.
Je m’inquiète uniquement du fléchissement du support. Il y avait parfois déjà 2 à 3 mm. J’en ai informé le carreleur. Sa réponse a été : tout est en ordre. Le mortier-colle flexible apporte tellement de stabilité au support que cela ne pose pas de problème.
Le format des carreaux est maintenant (malheureusement) de 60 x 60 cm, posés dans du mortier flexible avec des différences de hauteur de 5 à 8 mm et jointés avec un joint flexible.
Et j’ai des doutes sur la durabilité (que j’ai déjà exprimés auparavant). J’espère que nous verrons bien.
Dans l’éventualité d’un problème, je voulais juste savoir si j’ai des droits dans ce cas.