Doc.Schnaggls
10.11.2014 16:23:31
- #1
Comme cela est malheureusement devenu une bonne tradition ces dernières années, la presse s’en prend ici encore une fois unilatéralement aux « mauvaises » banques.
Je me demande sérieusement maintenant pourquoi les banques en Allemagne seraient apparemment les seules entreprises dont il faudrait avoir honte de réaliser des bénéfices adéquats.
Quand j’achète une nouvelle voiture, que ce soit chez VW, Opel, Mercedes, Audi ou même Porsche, je paie des frais pour le transport ou la récupération à l’usine. Pourquoi personne ne demande que ces frais soient directement inclus dans le prix?
Le boulanger et le boucher du coin gagnent eux aussi (à condition d’une qualité correcte) bien leur vie — qui réclame un plafond de prix pour les steaks et les petits pains?
Il est incontestable que certaines banques (mais là aussi seulement certains secteurs) ne se sont pas forcément couvertes de gloire ces dernières années, mais, à mon avis, condamner toute la branche sur la base de ces manquements (que je ne cherche en aucun cas à banaliser — il fallait agir ici) est absolument faux.
Cela peut paraître provocant, mais l’Allemagne peut se réjouir que, lors de la dernière crise économique, au moins certaines banques aient encore gagné de l’argent et payé des impôts — sinon la situation dans notre pays serait aujourd’hui tout autre.
Je me demande sérieusement maintenant pourquoi les banques en Allemagne seraient apparemment les seules entreprises dont il faudrait avoir honte de réaliser des bénéfices adéquats.
Quand j’achète une nouvelle voiture, que ce soit chez VW, Opel, Mercedes, Audi ou même Porsche, je paie des frais pour le transport ou la récupération à l’usine. Pourquoi personne ne demande que ces frais soient directement inclus dans le prix?
Le boulanger et le boucher du coin gagnent eux aussi (à condition d’une qualité correcte) bien leur vie — qui réclame un plafond de prix pour les steaks et les petits pains?
Il est incontestable que certaines banques (mais là aussi seulement certains secteurs) ne se sont pas forcément couvertes de gloire ces dernières années, mais, à mon avis, condamner toute la branche sur la base de ces manquements (que je ne cherche en aucun cas à banaliser — il fallait agir ici) est absolument faux.
Cela peut paraître provocant, mais l’Allemagne peut se réjouir que, lors de la dernière crise économique, au moins certaines banques aient encore gagné de l’argent et payé des impôts — sinon la situation dans notre pays serait aujourd’hui tout autre.