Isolation acoustique intérieure : Cloisons sèches vs. construction massive

Bonjour,

nous prévoyons la construction d'une maison individuelle neuve (1,5 étages) en construction massive. Après la finalisation du plan d’étage, je me suis aperçu aujourd’hui que les cloisons intérieures au grenier sont représentées sur le plan comme des cloisons sèches. Jusqu’à présent, je partais toujours du principe que les murs seraient construits en maçonnerie massive, car c’est ce qui est indiqué dans la description des travaux. Maintenant, je me demande si une cloison sèche bien isolée offre la même isolation phonique vers la chambre voisine qu’un mur en maçonnerie? Je n’aimerais pas que les enfants se réveillent parce que nous regardons la télé dans la chambre ou que quelqu’un prend une douche dans la salle de bain.

Quelqu’un peut-il me donner une réponse à ce sujet?

Cordialement
Torsten

est-ce qu'une cloison sèche bien isolée offre la même protection phonique contre la pièce voisine qu'un mur en maçonnerie ?

Non, ce n'est pas économique. La cloison sèche qui devrait atteindre les mêmes valeurs d'isolation acoustique qu'un mur en brique serait alors beaucoup plus chère et plus épaisse que le mur en brique. Mais justement pour des raisons de coût, ce sont des cloisons sèches qui sont planifiées par ton prestataire ;)

Bonjour à tous. Depuis cette réponse, 6 ans se sont écoulés, la technologie a peut-être progressé. C’est pourquoi je remets cela sur le tapis.

Nous voulons installer une cloison qui, dans la dernière phase d’aménagement, séparera une chambre d’enfant de la pièce à vivre/cuisine. Les options sont diverses : construction sèche avec un focus sur l’isolation phonique, brique, ossature bois extérieure (puisqu’une partie de la maison sera peut-être agrandie par une ossature bois, on pourrait directement « prolonger » le mur extérieur ici).

Quelle est, aujourd’hui, la meilleure solution pour cela ? Jusqu’à présent, je pensais que la construction sèche était le nec plus ultra en raison de l’espace creux au milieu, du moins si l’on met l’accent sur l’isolation phonique, mais ce fil m’embrouille.

Et j’enchaîne directement avec une autre question : faut-il entailler/découpler la chape ici en plus ? Ou est-ce que cela n’a pas d’importance pour l’isolation phonique à l’intérieur de la même unité d’habitation ?

L'isolation phonique nécessite plutôt beaucoup de poids, donc un mur en parpaing de chaux-sable. La construction sèche fonctionne aussi assez bien, mais doit être réalisée avec le plus grand soin (découplage, respecter la structure des couches, etc.).

Tu peux gagner du poids avec une deuxième couche de plaque de plâtre fibré. Et pour la désolidarisation, il y a des rails spéciaux.
Je pourrais imaginer qu’au lieu de l’isolation en laine de roche, on pourrait mettre quelque chose de plus lourd dans l’espace creux (fibre de bois, remplissage ?), mais je ne m’y connais pas assez.

Chez les fabricants de plaques de plâtre, il existe des tableaux d'information sur les valeurs d'isolation acoustique, en fonction de l'épaisseur des plaques et du fait qu'elles soient doublées ou simples, ainsi que selon qu'il s'agisse de plaques blanches, vertes ou bleues.