Ce parquet a-t-il été posé correctement ?

  • Erstellt am 10.07.2025 15:48:15

KlaRa

11.08.2025 15:05:44
  • #1
Bonjour demandeur.
Indépendamment des autres retours déjà reçus, voici mon avis d’expert :
----------------
1. Qu’entend-on par irrégularités, comment ont-elles été constatées, ensuite COMMENT mesurées et surtout : comment sont-elles éliminées ?
Les irrégularités au sens des valeurs limites des irrégularités de surface selon la norme DIN 19202 sont contrôlées à l’aide d’une règle longue ou d’un niveau à bulle suffisamment long (ou d’un fil à plomb). S’il s’agit de points saillants en forme de bosse, ce que je suppose dans ce cas, on parle techniquement de « point saillant », qui selon la norme d’aplomb n’est pas considéré comme une irrégularité.
Cela ne signifie toutefois pas que chaque point saillant ne pourrait pas constituer un défaut et être acceptable !
Prenons par exemple la photo montrant la surface du parquet et la plinthe, avec une « jointure ouverte » sous la plinthe.
Ce type d’irrégularité se situe certainement dans l’aplomb du support, donc dans la surface de la chape lissée pour un parquet collé.
Si cela est un défaut ou un aspect à rectifier dépend du dépassement maximal admissible et de l’intervalle entre points de mesure, ainsi que de la manière dont la mesure a été réalisée.
Dans la plupart des cas, la cause de ces formations de joints réside dans la rétractation de séchage de la chape et ne peut être évitée.
Conclusion ici : pas forcément un défaut, selon la photo 691092-1.jpg il faudrait nier sans aucun doute qu’il s’agisse d’un défaut.
-------------------
2. Le travail en bandes selon la photo 20250628_192154.jpg est un aspect optique (j’évite ici le terme DÉFAUT, car c’est un terme juridique réservé aux juristes), qui n’est absolument pas satisfaisant, mais ne pourrait être corrigé qu’avec un effort considérable, via une pose partielle neuve.
Employons ici pour clarifier le terme « défaut optique ». C’est une feuille de gloire pour le poseur, sans aucun doute, car il n’avait pas calculé avant la pose, à partir des largeurs des lames, où il en arriverait avec la dernière rangée. Dans ce cas, la mesure était trop juste, il aurait dû commencer par une demi-largeur de lame.
--------------------------------
IMG_20250701_150134_748.jpg
3. Même pour un parquet collé, il doit rester un joint périphérique de 5 mm entre la paroi et le parquet. Cela n’a pas été respecté ici et de plus le mastic blanc n’est pas une réussite esthétique non plus. Il existe également des mastics de couleur identique au parquet.
------------------------------
4. Le problème principal, même pour plus tard, je le vois sur la photo 691092-2.jpg.
Si la zone entourée en rouge s’est bombée, c’est certainement dû à un décollement au dos des lames concernées.
Cela signifie : soit la colle pour parquet a failli pour des raisons que je ne détaillerai pas ici, soit la zone périphérique supérieure du support de pose. On ne peut le reconnaître que si la zone est ouverte et que la zone de rupture peut être examinée.
Que veut dire : cela a été repris ?
Je ne peux garantir une reprise efficace que si j’ai reconnu la cause du décollement (dans ce cas).
Et si les lames de parquet se sont effectivement décollées au dos, comment remédier sans démantèlement partiel des lames ?
C’est possible par injection avec une résine réactive, par exemple PMMA, mais totalement incertain quant au succès durable de la tentative.
Je ne veux pas ici faire peur.
Ma proposition est la suivante : dès qu’une plus grande surface se bombe à nouveau, écrire une lettre recommandée à l’entreprise de parquet en mentionnant impérativement dans l’objet « Réclamation pour défauts avec demande de reprise dans un délai de 4 semaines après réception du courrier ».
Avec cette lettre, tu interromps d’abord la prescription, généralement de 5 ans, et tu peux prouver par écrit ton exigence de bonne exécution.
Appeler seulement ne sert à rien, tout cela passe dans le brouillard des incertitudes et/ou de l’oubli.
----------------------------
Bonne chance : KlaRa
 
Oben