Que diriez-vous du container que les plâtriers ont fait livrer spécialement pour leurs surplus de plâtre ? Ce devait être peut-être 20 ou 30 litres de saleté grand maximum, ils auraient encore eu de la place là-dedans. Mais non, le sol du Z0 avait l’air si accueillant. J’ai dû transporter cette saleté aujourd’hui à la pelle et à la brouette pour que la décharge accepte encore le reste.
Il y a environ 18 ans, lorsque j’ai déposé une truelle pleine de plâtre durci à l’extérieur sur le chantier, l’architecte m’a immédiatement expulsé du chantier. Aujourd’hui, je sais que c’était justifié. Quand je travaille sur un chantier, je m’occupe aussi de mes déchets en fin de journée ou je réfléchis dans le cadre de mes processus de travail à la manière de gérer les déchets générés. Alors si c’est déjà trop demandé, je ne sais pas. Cette excuse générale du genre « c’est un chantier, pas autre chose » est vraiment éculée. Partout une hystérie pour la protection du climat, mais sur le chantier, toute la saleté est jetée et versée dans l’herbe. L’essentiel, c’est que l’efficacité énergétique du bâtiment soit parfaite sur le papier, ce qui s’est passé avant pendant la construction de ce bâtiment, personne ne s’en soucie.