Négocier avec les artisans - Avantage prix comme au bazar ?

  • Erstellt am 17.04.2020 10:37:11

11ant

20.04.2020 16:15:46
  • #1

La culture de la négociation en Allemagne fonctionne seulement différemment que dans les pays arabes. Cela vaut d’ailleurs aussi quand le fournisseur est, de par sa descendance, supposément amateur de bazar. Mais c’est aussi un malentendu que de penser que marchander vise à faire baisser le prix – cette perception, pour dire cela gentiment de façon simplifiée, insulte des cultures où l’on agit ainsi (pas seulement orientales, aussi frisones). La négociation dans le cercle culturel prussien fonctionne selon le principe de l’appel d’offres : détermination des quantités et volumes, fixation des qualités, possibilité de soumissionner, examen, décision d’attribution. Il n’est pas exclu de renégocier, mais il est utile de le préciser à l’avance.

Au minimum, il faut absolument préciser si l’on souhaite une offre dans le but de passer une commande en cas de satisfaction – ou dans le but de situer l’offre d’un autre. Et il faut aussi dire où l’on veut en venir : par exemple, je trouve les "meilleures références" un point intéressant. Mais aussi "j’achète si tu fais un rabais" est un souhait légitime – à condition qu’il soit exprimé ouvertement dès le début ; selon moi, ce n’est toutefois pas très futé, mais pour chaque pot il y a un couvercle.
 

PyneBite

20.04.2020 19:31:26
  • #2
Je me suis aussi demandé comment je concevrais un appel d'offres. Et à cette occasion, j'ai pensé aux appels d'offres de diverses [Stadtwerken] dans mon ancienne entreprise. Là, les trois entreprises concernées avaient la possibilité d'améliorer le montant du contrat sous forme de pourcentages forfaitaires. C'est probablement ainsi que je procéderais aussi.

Dans ma position actuelle en tant que [GVL], je donne toujours à mes clients un prix que je ne réduis plus. Soit le client accepte le prix, soit il se tourne vers la concurrence.

C'est pourquoi je pourrais tout à fait comprendre que le calculateur remplisse le champ avec la valeur en pourcentage "0".
 

11ant

20.04.2020 20:02:00
  • #3

Avec des offres calculées sérieusement, cela ne fonctionne que de manière très limitée, car toutes les positions n'ont pas le même "marge de manœuvre".

Le plus important lors d'une demande d'offre réussie est de rendre ce point (si une amélioration est prévue ou non) transparent dès le départ. Malheureusement, de nombreux demandeurs inexpérimentés pensent que c'est une tactique intelligente de faire subir aux fournisseurs un vol à l'aveugle. Ils se font surtout du tort à eux-mêmes, mais ne veulent régulièrement pas le croire.
 

Specki

20.04.2020 20:25:40
  • #4
Je ne peux pas répondre, car cette option n'existe pas.

C'était variable.

Si j'avais opté pour le moins cher, il n'y avait plus beaucoup de négociations. Peut-être juste une demande d'escompte.
Si je voulais le plus cher, je disais quand même qu'il y en avait un qui était environ X € moins cher, et je demandais ce qu'on pouvait encore faire sur le prix chez lui.

La plupart du temps, on pouvait encore un peu baisser, parfois plus du tout.

Je n'ai pas vraiment marchandé comme au bazar et négocié jusqu'au sang. Je ne voulais pas que le partenaire réduise la qualité à cause d'un prix trop bas et que je m'en repente ensuite.
 

blackm88

20.04.2020 21:59:05
  • #5
Je travaille dans un secteur qui a un taux horaire très élevé, par exemple pour moi. En échange, je livre j’espère un bon travail et souhaite être bien payé. C’est ce que j’attends également des artisans, oui, eux aussi devraient être bien payés pour un bon travail. Ce que j’ai fait par exemple dans le génie civil : demander plusieurs offres, ou parfois demander un escompte. Si sans autres négociations l’offre est immédiatement acceptée, il n’y a pas eu plus de marchandage.
 

NatureSys

21.04.2020 12:55:15
  • #6
Chez nous, il y avait trois catégories différentes :
1) Cas standard : Après avoir discuté d’une offre reçue avec le fournisseur d’un corps de métier, nous avons finalement demandé s’il était possible d’obtenir une réduction sur le prix (tout à fait ouvertement). Là, presque tous nous ont proposé une forme d’escompte (afin de recevoir l’argent sans retard ni discussion) et parfois encore une remise de 0,5 à 2 % en plus (parfois seulement sur certaines positions du cahier des charges). En ce sens, ne pas demander du tout n’est, à mon avis, pas une bonne idée.
2) Dans un ou deux cas, on nous a donné un prix exorbitant pour des prestations supplémentaires nécessaires. Exemple : lors de notre rénovation principale, une poutre d’acier supplémentaire de 9 mètres de long s’est soudainement avérée nécessaire (le bureau d’études avait négligé un point). Pour cela, le constructeur gros œuvre voulait environ 5000 euros, installation comprise. Par des recherches, nous avons découvert que la poutre ne coûtait qu’environ 1000 euros à l’achat et avons pu, par un marchandage intense, faire baisser le prix total (poutre plus installation) à environ 3000 euros. Comme le problème est survenu en urgence, nous n’avons pas pu trouver quelqu’un d’autre à temps pour le faire.
3) Dans un ou deux cas, un artisan que nous préférions prendre était 5 à 6 % plus cher qu’un autre. Nous avons dit que s’il pouvait offrir le même prix, nous le prendrions, sinon l’autre. Dans ce cas, ils ont égalisé les prix. Sinon, nous aurions effectivement pris l’autre.
 
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