nordanney
04.07.2019 15:09:44
- #1
Jugement actuel de la CJUE ou article correspondant de la presse d’aujourd’hui :
Inadapté pour garantir la qualité et la protection des consommateurs : la CJUE a annulé les honoraires minimums pour les architectes et les ingénieurs en Allemagne. La réglementation correspondante violait le droit de l’UE, ont estimé les juges luxembourgeois jeudi (affaire C-377/17).
Selon une directive européenne correspondante, des prix minimums et maximums peuvent certes être imposés sous certaines conditions. Toutefois, les tarifs fixés dans le barème allemand des honoraires pour architectes et ingénieurs ne respectaient pas le principe de proportionnalité, ont expliqué les juges.
Leur justification : les tarifs minimums ne s’appliquent qu’aux architectes et ingénieurs. Or, les prestations correspondantes peuvent également être fournies par d’autres prestataires de services qui n’ont pas à prouver leur compétence professionnelle. C’est pourquoi les tarifs minimums sont inadaptés pour garantir des normes de qualité élevées et la protection des consommateurs.
Plus de choix et des prix plus bas
Le barème des honoraires pour architectes et ingénieurs (HOAI) fixe les prix minimums et maximums pour le travail de planification des architectes et ingénieurs. La Commission européenne avait poursuivi l’Allemagne fin 2016 à cause du barème des honoraires. L’offre de services devait être facilitée afin que les consommateurs bénéficient de plus de choix et de prix plus bas, avait exigé la commissaire au Marché intérieur Elzbieta Bienkowska.
Avec le barème, la République fédérale réduisait la capacité des entreprises à se concurrencer sur les prix, avait également constaté en février l’expert européen Maciej Szpunar. La règle allemande ne pouvait être justifiée que par la protection des consommateurs et la garantie d’une haute qualité. L’Allemagne n’avait toutefois pas prouvé qu’un prix minimum était nécessaire à cet effet, a déclaré Szpunar. Il ressort plutôt que la concurrence, en particulier au regard du prix, est généralement considérée comme un mécanisme nécessaire, souhaité et efficace de l’économie de marché.
L’Ordre fédéral des architectes a mis en garde contre les conséquences de la décision actuelle de la CJUE. « Le HOAI, dans sa forme actuelle, empêche une concurrence par les prix déloyale afin d’assurer aux donneurs d’ordre les meilleures prestations possibles, dont la qualité est difficile à évaluer à l’avance et qui a en même temps une influence particulièrement grande sur la vie des gens », a communiqué l’Ordre.
Il poursuivra les « discussions intensives » avec le ministère fédéral de l’Économie afin de préserver, au moins sous une forme atténuée et avec l’accord des Länder, les barèmes des honoraires du HOAI.
Inadapté pour garantir la qualité et la protection des consommateurs : la CJUE a annulé les honoraires minimums pour les architectes et les ingénieurs en Allemagne. La réglementation correspondante violait le droit de l’UE, ont estimé les juges luxembourgeois jeudi (affaire C-377/17).
Selon une directive européenne correspondante, des prix minimums et maximums peuvent certes être imposés sous certaines conditions. Toutefois, les tarifs fixés dans le barème allemand des honoraires pour architectes et ingénieurs ne respectaient pas le principe de proportionnalité, ont expliqué les juges.
Leur justification : les tarifs minimums ne s’appliquent qu’aux architectes et ingénieurs. Or, les prestations correspondantes peuvent également être fournies par d’autres prestataires de services qui n’ont pas à prouver leur compétence professionnelle. C’est pourquoi les tarifs minimums sont inadaptés pour garantir des normes de qualité élevées et la protection des consommateurs.
Plus de choix et des prix plus bas
Le barème des honoraires pour architectes et ingénieurs (HOAI) fixe les prix minimums et maximums pour le travail de planification des architectes et ingénieurs. La Commission européenne avait poursuivi l’Allemagne fin 2016 à cause du barème des honoraires. L’offre de services devait être facilitée afin que les consommateurs bénéficient de plus de choix et de prix plus bas, avait exigé la commissaire au Marché intérieur Elzbieta Bienkowska.
Avec le barème, la République fédérale réduisait la capacité des entreprises à se concurrencer sur les prix, avait également constaté en février l’expert européen Maciej Szpunar. La règle allemande ne pouvait être justifiée que par la protection des consommateurs et la garantie d’une haute qualité. L’Allemagne n’avait toutefois pas prouvé qu’un prix minimum était nécessaire à cet effet, a déclaré Szpunar. Il ressort plutôt que la concurrence, en particulier au regard du prix, est généralement considérée comme un mécanisme nécessaire, souhaité et efficace de l’économie de marché.
L’Ordre fédéral des architectes a mis en garde contre les conséquences de la décision actuelle de la CJUE. « Le HOAI, dans sa forme actuelle, empêche une concurrence par les prix déloyale afin d’assurer aux donneurs d’ordre les meilleures prestations possibles, dont la qualité est difficile à évaluer à l’avance et qui a en même temps une influence particulièrement grande sur la vie des gens », a communiqué l’Ordre.
Il poursuivra les « discussions intensives » avec le ministère fédéral de l’Économie afin de préserver, au moins sous une forme atténuée et avec l’accord des Länder, les barèmes des honoraires du HOAI.